Les auxiliaires médicaux en anesthésie en grève après le Ramadhan

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Le collectif autonome des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation (AMAR), affilié au syndicat national des personnels de l’administration publique (Snapap), ne compte pas baisser les bras. Bien au contraire. Les auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation ont décidé de passer à la vitesse supérieure afin de faire valoir leurs revendications. Réuni récemment à Alger, le collectif des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation a décidé d’enclencher une grève nationale juste après la fin du mois de Ramadhan.

Cette action de contestation, faut-il le souligner, intervient suite à la tenue d’une grève générale de deux jour les 16 et 17 juin dernier à Alger, qualifiée de réussie, selon les initiateurs de cette action. Les membres du collectif veulent, à travers ce mouvement de grève, dénoncer les contradictions enregistrées dans le décret exécutif 11-235» qui, selon eux, «prive les anesthésistes du droit à la formation préliminaire et spécialisée». Pour illustrer ses propos, le représentant des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation fera savoir que « ce décret exécutif 11-235 place la profession d’anesthésiste dans la catégorie des métiers en voie d’extinction ».

Il a dans ce sens déploré le fait que ce même décret n’accorde le droit à la formation qu’aux infirmiers, alors que les auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation qui sont le pilier du bloc opératoire, ne peuvent bénéficier d’aucune formation». Se sentant lésés et marginalisés, les auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation demandent «l’intervention du premier responsable de la fonction publique» pour régler définitivement les problèmes de cette catégorie de travailleurs. Les membres de ce collectif exigent, à cet effet, la révision de leur statut particulier. L’autre revendication des auxiliaires en anesthésie et réanimation concerne «la création d’un institut de formation en anesthésie et réanimation». Selon lui, cet institut leur permettra d’acquérir davantage de connaissances et leur ouvrira les portes vers d’autres perspectives, étant donné que ce sont les formations régulières qui préservent leur métier».

Soucieux de faire améliorer le système national de la santé les auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation ont déploré le fait que le ministère de tutelle continue à négliger cette catégorie de travailleurs qui, selon leur représentant, «a sacrifié beaucoup pour ce pays durant les années du feu, comme dans les années de la concorde nationale».

L.O.CH

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