De la prison avec sursis pour les accusés

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Le procès des accusés dans l’affaire de la daïra de Larbâa Nath Irathen pour les chefs d’inculpations de faux et usage de faux et signature de documents officiels à blanc, très attendu par les citoyens, a eu bel et bien lieu au niveau du tribunal de la localité en question.

En effet, dimanche dernier (12 juillet), le parquet de Larbâa Nath Irathen était noir de monde. Les citoyens de cette localité attendaient, depuis belle lurette, que cette affaire arrive à terme pour voir enfin leur daïra sortir de cette impasse qui a trop duré. Une affaire qui les a paralysé et pénalisé notamment par l’arrêt de la plupart des projets. Peu de temps avant le début du procès, les présents n’ont pas caché leur inquiétude de voir à nouveau, pour une raison ou pour une autre, le procès reporté. Mais vers 09 heures du matin et au grand bonheur des citoyens, les accusés sont rentrés et le procès a peu enfin commencer.

Mais ils devaient prendre leur patience en main pour pouvoir connaître enfin le verdict, car la plaidoirie a duré jusqu’à une heure tardive de la nuit. Ainsi, 15 personnes ont été référées devant le parquet en question, dont 07 sont des fonctionnaires de la daïra suscitée. Le réquisitoire du procureur de la République était entre 02 et 05 ans de prison ferme en plus d’une forte amende, mais après délibération, le juge avait lancé des sentences atténuantes allant de 04 à 12 mois de prison avec sursis. Pour le chef de daïra, la sentence est de 06 mois de prison avec sursis, pour le SG c’est 04 mois de prison avec sursis, 06 mois de prison avec sursis pour les deux autres fonctionnaires et acquittement pour l’ex-chef de daïra de Chemini et les 06 citoyens.

Il faut dire qu’après ce verdict, l’ensemble des habitants ne parlent que de cette affaire qui fait encore du bruit. Pour rappel, le dossier de cette affaire remonte au mois de septembre 2013 et après une longue enquête, 15 personnes, dont le chef de daïra, ont été impliquées et mis en examen pour les chefs d’accusations de faux et usage de faux et signature à blanc de documents officielles, notamment de cartes grises et permis de conduire. Effectivement, ce procès qui normalement a mis un terme à cette impasse, devait sortir la daïra de crise et permettra aux citoyens de bénéficier des nombreux projets qui les attendent et la nomination d’un chef de daïra est plus que primordiale afin que la page noire de cette affaire puisse être enfin tournée.

Y. Z.

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