Depuis la semaine dernière, autour de l’édifice, de jeunes et moins jeunes venus des 04 coins de la région défilent pour admirer la plaque de près.
La plaque portant le nom du rebelle par lequel a été baptisé le centre culturel de Raffour par les jeunes de cette localité a été réinstallée par l’APC cette semaine après avoir été retirée, il y a une année, lors d’une opération de réfection et de restauration effectuée au niveau de cet édifice. La plaque ayant été changée avec un agrandissement de ses dimensions, porte les inscriptions «Centre culturel Matoub Lounes» dans les trois langues, tamazight, français et arabe. Elle orne, de nouveau, majestueusement le fronton de ce centre depuis la semaine écoulée, au grand bonheur des jeunes de Raffour qui ne cessaient d’exiger à ce que la plaque soit remise à sa place depuis qu’elle a été retirée. Un état de fait qui a été rapporté à plusieurs reprises dans ces mêmes colonnes.
La mobilisation des jeunes de la région a fini par porter ses fruits. Depuis la semaine dernière, autour de l’édifice, de jeunes et moins jeunes venus des 04 coins de la région se défilent pour admirer la plaque de près. L’écrasante majorité d’entre ces visiteurs se font fièrement prendre en photo au-dessous de cette plaque qui règne tel un saint gardien du temple sur la coquette ville de Raffour, et dont le retrait a fait couler beaucoup d’encre, de salive et susciter des interrogations. Le large panneau qui porte aussi les couleurs amazighes embellit de nouveau agréablement l’entrée ouest de Raffour, en bordure de la RN15. Un acte plus qu’honorable à inscrire à l’actif de l’actuelle assemblée populaire communale de M’Chedallah, qui a accédé à cette revendication des citoyens de Raffour et à celle des défenseurs de tamazight et la mémoire du chantre de la chanson engagée assassiné par les hordes des terroristes islamistes. À préciser que c’est le premier centre culturel à l’échelle nationale à être baptisé au nom du rebelle.
O.S.