Le syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique (SNVFAP) a brandi la menace de réinvestir le terrain de la protesta, dans le cas où le ministère de l’Agriculture et du développement rural ne daigne pas honorer ses engagements, en solutionnant certains dossiers restés en suspens. Le syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique menace, en effet, de reprendre la protestation dès la rentrée sociale, si le ministère de tutelle n’applique pas ses engagements.
Cette entité syndicale avait, faut-il le rappeler, suspendu son mouvement de protestation prévu le 17 juin dernier à travers les 39 wilayas structurées suite à sa rencontre avec le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, «pour une prise de contact suivie de pourparlers sur le malaise qui touche la profession et les professionnels». Le ministère avait invité le syndicat «à se rapprocher du ministère pour effectuer un travail marathonien durant le mois sacré du Ramadhan pour rattraper le retard».
D’après une source, «la discussion tournait notamment autour de la réorganisation des services vétérinaires officiels avec une autonomie structurelle, matérielle, technique et surtout financière, ainsi que l’amendement du statut particulier des vétérinaires et la nécessité de la mise en place d’un conseil de l’ordre des médecins vétérinaires». Contacté par nos soins, le secrétaire général des vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique, Mme Akali Saida, fera savoir que «le bureau national du syndicat se réunira ce mercredi pour évaluer les résultats de sa rencontre avec le ministère de l’Agriculture qui s’est tenue le 27 juin dernier, la deuxième du genre depuis son installation à la tête de ce département, et prendre ainsi les décisions qui s’imposent».
«Tous les points abordés ont suscité un très grand intérêt de la part du ministre qui s’est engagé à accompagner les vétérinaires pour trouver toutes les solutions adéquates», a indiqué la même source. La SG du syndicat qui se plaint du peu de moyens de logistique pour accomplir leur mission de vétérinaire sur le terrain, réclame l’amendement de leur statut particulier en appelant la tutelle à prendre en considération les propositions du syndicat qui apportent des solutions socioprofessionnelles aux préoccupations de cette catégorie de travailleurs. Elle exige également «la séparation du service vétérinaire des directions agricoles de wilaya, ainsi que le droit à une formation et protection médicale et l’amélioration de leurs conditions de travail».
L.O.CH