Les corps communs et les OP pas optimistes

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Le syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCOPEN) appelle à la révision des statuts particuliers et des régimes indemnitaires. «L’application de l’article 87 bis du code du travail ne va pas améliorer la situation sociale des corps communs et les ouvriers, notamment face à la dégradation de leur pouvoir d’achat», a estimé le SNCCOPEN dans un communiqué rendu public, hier. Et d’ajouter : «on est persuadé que l’application ne sera ni en mois d’août, ni en mois de septembre, car sa nouvelle définition n’est pas encore délivrée par la direction générale de la fonction publique».

Ce document signé par le secrétaire général du SNCCOPEN, Sid Ali Bahari, a mis en exergue la situation sociale «lamentable» des corps communs et des ouvriers professionnels. «Cette tranche de travailleurs est la plus marginalisée, elle souffre énormément de la dégradation de ses conditions sociales», a martelé le syndicat. De ce fait, ladite organisation syndicale appelle à la révision du statut particulier et du régime indemnitaire, afin d’améliorer la situation sociale des travailleurs. «Le travail et la sécurité sociale sont une vraie protection pour les travailleurs et un garant pour leur avenir», a indiqué le SNCCOPEN. Ce dernier a déploré également, l’augmentation des salaires qui est toujours suivie par la hausse des prix des produits, notamment ceux de large consommation.

«En réalité les travailleurs ne bénéficient pas de l’augmentation de leurs salaires», a lancé la même source. Il est utile de rappeler que les corps communs et les OP de l’éducation nationale plaident pour la généralisation de leur prime de rendement à 40%, et leur intégration selon le décret exécutif 240/12. Ils demandent également la réintégration des laborantins, et l’application réelle des décisions du gouvernement concernant les diplômés universitaires et la concrétisation des décisions prises lors de la réunion tenue le 28 août 2014, avec le ministère de l’Education nationale.

Samira Saïdj

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