300 oliviers partis en fumée

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Plusieurs départs de feu favorisés par la sécheresse qui sévit sur la région depuis plusieurs mois, ont été enregistrés à Aïn El Hammam, selon la Protection civile de la daïra.

Si certains feux sont vite maîtrisés du fait de leur faible importance, ceux qui ont affecté les villages d’Ait Ailem ont mobilisé beaucoup de moyens humains et matériels. Il y a deux jours, un incendie ayant pris le départ à Souk El Djemaa, à la limite de la commune d’Akbil, a ravagé plusieurs paliers entrecoupés par la route nationale 71 qui serpente à cet endroit abrupt.

Les éléments de la Protection civile qui sont intervenus dans l’après-midi ont dû combattre le feu jusqu’à minuit environ, avec le traitement des fumeroles qui risquaient de raviver l’incendie à tout moment. Il a fallu, nous dit-on, mettre à contribution trois engins anti incendie, appartenant aux pompiers et une dizaine d’hommes. Le camion aménagé par l’APC pour les besoins de la lutte contre les feux de forêt, a été également mis à contribution dans cette opération, l’une des plus importantes, cet été. Quelques jours auparavant, un incendie similaire, au même endroit, a nécessité l’intervention des soldats du feu durant douze heures pour en venir à bout.

Dans les deux cas, les champs traversés par les flammes ne sont plus que désolation. Pierres et tronc d’arbres fumants jonchent le sol. Trois cents oliviers et autres chênes sont réduits en cendres, réduisant à néant les efforts de leurs propriétaires. Ce n’est pas la première fois que cette partie de la commune de Aïn El Hammam, se trouvant à la limite de celle d’Akbil, enregistre des incendies. L’an dernier, ce sont des centaines d’oliviers qui ont été la proie des flammes dans la même zone, un peu plus à l’Est. La sécheresse actuelle devrait inciter les citoyens à être vigilants et éviter tout geste pouvant conduire à de telles situations. La destruction des ordures par le feu doit être proscrite. Un simple mégot de cigarette mal éteint peut être fatal à des dizaines d’arbres.

A.O.T.

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