Le déficit en pluviométrie fausse les prévisions

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Les récoltes en céréales ont connu, cette année, une baisse sensible au niveau des communes de Draâ-el-caïd et Kherrata, par rapport aux prévisions escomptées par les agriculteurs concernés.

Cela est d&ucirc,; principalement, à une absence en pluviométrie enregistrée, durant la période la plus attendue par le monde agricole de la région et bénéfique aux pousses des cultures céréalières, dont les précipitations débutent, généralement, au début du mois de février et se prolonger jusqu’à fin mars, pour permettre une réserve assez suffisante aux besoins végétatifs de cette culture. Un tel déficit, en ressource hydrique, après la campagne labours-semailles, a influé négativement sur les rendements en céréales, tant au niveau de la commune de Draâ-el-caïd qui dispose, pourtant de superficies importantes, pour cette culture stratégique qui n’a obtenu, à l’issue de la campagne moisson-battage de cette année, que 9 75O quintaux en blé dur sur les 15OO Ha labourés et 2 520qx en orge pour 42O Ha.

En effet, concernant la commune de Kherrata, où les conditions climatiques sont, pratiquement, similaires à celles de Draâ-el-caïd, du fait de leurs territoires limitrophes, possédant des terres céréalières éparses et des terres situées sur des zones accidentées, les récoltes ne sont que de 1 95O quintaux en blé et 1 8OO quintaux pour l’orge, sur des superficies labourées de 3OO Ha pour chacune de ces cultures. Une situation préoccupante pour les agriculteurs et qui affecte le secteur de l’agriculture d’une façon générale, causée en grande partie par les bouleversements climatiques que connait notre planète, ces dernières années, caractérisée par une insuffisance en précipitations, une sécheresse menaçante, une avancée inquiétante d’une désertification dans notre pays, un ensemble d’aléas naturels néfastes qui constituent des risques majeurs, pouvant entrainer une rareté de la source vitale, qui est l’eau . Une réflexion s’impose, donc quant à une meilleure mobilisation en ressource hydrique, aussi bien pour les besoins du secteur de l’agriculture que la consommation domestique, son utilisation rationnelle, la lutte contre son gaspillage, parce qu’il s’agit de défis majeurs à relever pour l’avenir.

Slimane Zidane

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