Baisse de 30% des prix des poissons

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Selon l’union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), les prix de la sardine ont connu, ces derniers temps, une baisse de plus de 50% au niveau du marché national. Après avoir franchi le prix des 800 Da le kilogramme, la sardine est devenue accessible aux consommateurs, notamment les petites bourses.

Une virée au marché communal, sis à la commune de Belouizdad à Alger, a permis de constater la satisfaction des acheteurs, qui étaient unanimes à exprimer leur contentement quant aux prix affichés de la sardine et des autres poissons. «Enfin le prix de la sardine est revenu à la normale, après avoir été inaccessible, durant une longue période», confirme un père de famille rencontré au niveau dudit marché.

Un autre souhaite que, «les prix restent stables et ne cracheront pas du feu, dans l’avenir». En effet, ce poisson, qui est de large consommation, ne dépasse pas les 200 Da le kilo, voir moins, chez les vendeurs ambulants qui le cèdent, à 80 ou 100 Da le kilo. De son côté le porte- parole de l’UGCAA, El Hadj Tahar Boulenouar, a estimé que les prix de différents poissons ont baissé de 30%, et la sardine de plus de 50%. Pour ce qui est des raisons de cette baisse des prix, M. Boulenouar a avancé plusieurs facteurs, qui sont liés à la règle de l’offre et de la demande et aux conditions climatiques.

Selon lui, la période d’été est marquée par la baisse de la demande, particulièrement, en mois de ramadhan. Il y a aussi la fermeture des restaurants universitaires et des cantines scolaires. Il a souligné également que, durant cette période qui est caractérisée par la hausse des températures, les vendeurs préfèrent vendre leurs marchandises, dès les premières heures de la matinée, «de peur qu’elles soient altérées par le soleil», a expliqué M. Boulenouar. Ce dernier a tenu à souligner que ces prix risqueront de repartir à la hausse, dans les jours qui viennent, notamment, durant la rentrée scolaire, où la demande sera augmentée.

Le même responsable n’a pas manqué de mettre l’accent sur plusieurs points qui empêchent le développement du secteur de la pêche. Il s’agit du manque de l’organisation et la dégradation du matériel de la pêche, tels que les bateaux. «60% des marins-pêcheurs utilisent les moyens traditionnels», a regretté notre interlocuteur.

Samira Saïdj

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