Les villageois d’Ighil Teqdhibine dans la commune de Maâtkas, à 25 kilomètres au Sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, sont en colère. Pour inciter les autorités concernées à prendre en charge leurs revendications, ils n’ont eu d’autres choix que de fermer le chemin de wilaya n° 128 durant trois journées consécutives, à savoir dimanche, lundi et mardi passés. Les protestataires réclament, entre autre, la réalisation d’une nouvelle conduite d’AEP pour mettre un terme à la rareté du liquide précieux qui les malmène depuis de nombreuses années, la réalisation d’un réseau d’assainissement pour canaliser les eaux usées, la construction de nouvelles salles de classe dans leur école primaire pour éviter la double vacation, l’extension du réseau de l’électricité et la réhabilitation du chemin reliant leur hameau au chemin de wilaya n°128. À signaler que les représentants des villageois ont été reçus par le chef de daïra pour débloquer la situation. Le maire de Maâtkas qui n’a été ni consulté ni associé à la réunion, indiquera tout de même : «Nous n’avons pas été consultés, ni associés à la réunion, mais nous nous sommes inquiétés de la situation et nous avons transmis les doléances des citoyens à qui de droit au niveau de la wilaya et de son assemblée populaire. Les doléances soulevées relèvent des projets sectoriels, donc les directions concernées sont invitées à faire le nécessaire pour la prise en charge des revendications des protestataires d’Ighil Teqdhibine». Rappelons que le CW128 a été rouvert à la circulation dans la soirée de mardi dernier.
H. T.