Pour la prochaine rentrée universitaire, l’université Mouloud Mammeri deTizi-Ouzou s’apprête à recevoir au moins 11 764 nouveaux inscrits. C’est ce qu’a affirmé, hier, M. Moh Djerdjer Mitiche, vice-recteur chargé de la pédagogie, en soulignant au passage qu’un déficit en places pédagogiques pourrait mener à l’élargissement de la rentabilisation de la journée de samedi.
C’est aujourd’hui la date limite prévue pour les inscriptions définitives des nouveaux bacheliers à l’université. Le vice recteur souligne au passage que la majorité des nouveaux venus sont issus de la wilaya même, avec pas moins de 10 970 nouveaux étudiants représentant une moyenne de 93,25% du total des affectés. Il souligne au passage que le reste des étudiants sont ceux arrivés de Boumerdès (520 étudiants), de Bouira (197), Bejaïa (71), Chlef (03), Ghilizane (02) et enfin Alger (01 étudiant). Des affectations d’en dehors de la wilaya qui sont essentiellement celles «vers les spécialités de médecine, architecture et Tamazight» dira-t-il. Revenant sur les différentes périodes des inscriptions à l’université M. Mitiche affirme que tout s’est déroulé dans de bonnes conditions. Il souligne à cet effet que 80% des affectés à l’université Mouloud Mammeri ont eu droit à l’un de leurs trois premiers choix dans la liste de vœux remplie sur le net. Ainsi, 6 719 soit 57, 11% ont été orientés vers leurs premiers choix, 1 919 (16,31%) ont été affectés vers leurs deuxième et enfin 863 (7,34%) vers le troisième choix de la liste de vœux. Par ailleurs, des cas d’orientation hors liste de vœux vers un 11ème choix ont été signalés. En effet, explique M. Moh Djerdjer Mitiche, 4,13% soit un total de 486 étudiants ont du faire appel au recours lors de la période des affectations et des recours en ligne fixée entre le 28 et le 30 juillet.
Un défi de plus de 6 mille places pédagogiques et près de mille enseignants
Jusqu’à mardi 4 août, 10 645 étudiants soit plus de 90% des affectés à l’universsité Mouloud Mammeri ont rejoint achevé de s’inscrire, souligne le même responsable. Avec les nouveaux venus, cette université atteindra un effectif devant facilement dépasser les 50 000 étudiants. Et les prendre en charge ne sera pas chose aisée, puisqu’un déficit de plus de 6 mille places pédagogiques risque de se faire ressentir. En effet, explique M. Mitiche avec les diplômés sortants cumulant les étudiants issus du système classique et ceux de master LMD, l’universsité s’attend à voir libérer quelques 6 mille à 6 mille 500 places. Un nombre trop peu suffisant pour accueillir les 11 764 nouveaux affectés, en plus du nombre indéfini des étudiants étrangers dont les inscriptions ne sont pas encore établies. Optimiste, le vice-recteur chargé de la pédagogie rappelle que 4 mille places pédagogiques au campus de Tamda «sont prévues d’être réceptionnées», dira-t-il pour reprendre la promesse faite par le maître de l’œuvre. En plus ajoutera t-il des restes des diplômés dont la sortie est prévue pour septembre. Mais ce qui est sûr pour le responsable, c’est que la rentabilisation de la journée de samedi est inévitable. «Avec ça, nous pourrons gagner jusqu’à 6 mille places pédagogique» dira-t-il. L’encadrement au niveau de l’université Mouloud Mammeri enregistre aussi un déficit. Même si actuellement plus de 2 milles enseignants permanents sont recensés. Un déficit estimé à quelque mille enseignants d’après M. Mitiche. Soutenant que la norme exigée d’un enseignant pour chaque 15 étudiants, il affirme qu’à Tizi-Ouzou c’est un enseignant pour 24 étudiants. Une fine partie du déficit, soit 134, sera couverte avec le lancement d’un concours de recrutement. Pour le reste, et en attendant, le vice recteur soutiendra qu’il fera appel aux vacataires, en plus d’heures supplémentaires que devraient assurer les enseignants permanant.
Tassadit Ch.