Une unité de police réclamée

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Dans une requête adressée au wali de Bouira ainsi qu’au directeur général de la sureté nationale (DGSN), le collectif des associations de la commune d’Ath-Leqsar, au sud-est de la wilaya de Bouira, tire de nouveau la sonnette d’alarme à propos de la dégradation du climat sécuritaire dans cette région. En effet, et selon les signataires de cette missive, l’insécurité touche désormais la majorité des villages mais aussi les sièges d’institutions publiques. Ils réitèrent l’exemple du cambriolage récent de l’école primaire Khitouss Hamou, sise au chef-lieu communal. Cette école a, pour rappel, était «visitée» la semaine dernière par des cambrioleurs, qui ont dérobé 11 nouveaux micro ordinateurs, acquis le jour même par la direction de l’établissement, en vue de l’ouverture d’une salle informatique. Les représentants de ces associations ont réitéré ainsi, la revendication pour l’installation d’une brigade de la police judiciaire au niveau du chef-lieu de cette commune, afin de rétablir l’ordre et la sécurité : «Les cas de vols et d’agressions se font monnaie courante au chef-lieu communal et même dans les villages. Les citoyens sont désemparés face à cette situation. Aussi, les lieux de vente illicite d’alcool se multiplient, en plus de la vente des différentes drogues qui se fait en plein jour !», lit-on dans la requête du mouvement associatif, dont une copie nous a été transmise hier. Ces associations rappellent la nécessité d’un redéploiement des services de sécurité au niveau de cette commune : «Nous réclamons depuis plusieurs années l’installation d’une unité de police au niveau de notre commune. En tant que mouvement associatif, nous sommes disposés à accompagner l’installation de ce projet, devenu un rêve pour les citoyens de notre commune», ont-ils aussi affirmé. Par ailleurs, et concernant le cas du cambriolage de l’école primaire Khitouss Hamou, les rédacteurs ont assuré que l’établissement ne dispose pas de mur de clôture, ce qui a facilité l’introduction des voleurs à l’intérieur de l’établissement. Ils ont aussi affirmé qu’un rapport détaillé sur l’état de dégradation, dont souffre cette ancienne école, a été adressé au début de l’année scolaire aux autorités de la wilaya et à la direction de l’éducation. Ces derniers se désolent de la ‘’sourde-oreille’’ des responsables concernés, face aux revendications de réhabilitation de cette école et la réalisation d’un mur de clôture.

Oussama K.

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