Le barrage d’eau, sis à la forêt Erich, constitue un danger potentiel pour les jeunes qui se baignent sans prendre en considération les réels risques qui les guettent. Durant cette période estivale où des pics de température frisent les 40°,; ces jeunes, qui n’ont pas de moyens pour aller à la plage préfèrent la baignade dans cette retenue d’eau. Hakim, un jeune de 22 ans qu’on a rencontré sur les lieux, nous a expliqué pourquoi ce choix du barrage.
«Je suis issu d’une famille à faible revenu, je n’ai ni le véhicule ni de l’argent pour aller à la plage, donc je n’ai pas d’autres endroits ou aller pour fuir la chaleur et passer du temps que ce barrage». Malgré la campagne de sensibilisation lancée par les services de la Protection civile, afin de prévenir des risques de la baignade dans les retenues collinaires, ainsi que dans les barrages d’eau, il semble que beaucoup n’en font qu’à leur tête, en ne se souciant guère des risques de noyade.
Des spots de publicité visant la sensibilisation sont diffusés habituellement dans la radio locale, mais en vain. Et le rôle des parents dans toute cette situation ? Et bien, ces derniers qui sont sensés veiller sur leurs enfants se laissent souvent faire. Là l’insouciance de certains est pointée du doigt. Car il est inacceptable de laisser trainer son gosse dehors, sans se soucier des dangers qui le guettent. Bachir, un habitant des 140 logements a un avis sur cette question.
En déclarant à ce propos: «Je suis persuadé que la négligence des parents est derrière tous ces drames de noyades, qu’on lit quotidiennement dans les journaux car les parents avertis ne laissent jamais leurs enfants aller se baigner dans les oueds et les barrages, sachant pertinemment que c’est dangereux».
Il faut relever aussi, l’absence de plaques mettant en garde contre la baignade dans ce barrage. Rappelons que les services de la Protection civile ont enregistré un nombre record de noyade, cette année, particulièrement dans le barrage Tilesdit et dans les retenues collinaires implantées dans la wilaya.
A.K