Ronds-points dangereux

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En l’absence de toute signalisation réglementant la circulation routière, notamment au niveau du premier rond-point sis au lieu dit Tizi Bouirène, dans la commune d’Iferhounène, l’automobiliste se retrouve désorienté et la circulation compliquée.

Cet endroit qui, avant la construction du monument des 1600 martyrs de la daïra d’Iferhounène, tombés au champ d’honneur durant la guerre de 1954-1962, n’était qu’une intersection sans signalisation où se croisaient le CW253 descendant vers la ville précédemment citée et les chemins communaux n° 6 et 7 contournant la ceinture des Ittourars, dont la priorité est accordée au véhicule de droite, selon le code de la route.

Cependant, depuis la réalisation dudit monument, les conducteurs de véhicules étaient dans l’embarras et la plupart d’entre eux, une fois arrivés à ce croisement, ignoraient lequel est prioritaire, notamment les titulaires de nouveaux permis de conduire qui n’avaient pas l’habitude de se retrouver en face de pareilles situations, car cette intersection a été transformée en un rond-point. Un rond-point improvisé et implanté loin du centre du carrefour, ne comprenant ni sens giratoire ni aucun autre panneau de signalisation routière indiquant les cas prioritaires.

Cet aménagement était dans de nombreux cas à l’origine d’escarmouches verbales entre les automobilistes empruntant cet axe routier, et heureusement il n’y avait aucun accident grave à déplorer, à l’exception de rares cas de frôlements. Par ailleurs, la même situation a été observée au niveau de Tachkirt, dans la commune d’Abi Youcef, à quelques tours de roues du point déjà susmentionné.

Même si dans ce second rond-point, où se rencontraient la RN15 menant de Michelet vers Bouira, laquelle était protégée par un stop implanté sur le CW253 en se rendant d’Iferhounène vers Michelet, les choses ne sont pas aussi faciles que ça pour les usagers traversant ce nouveau rond-point implanté à l’écart du centre du croisement qui était à l’origine d’accidents, sans citer pour autant les nombreuses bagarres entre chauffeurs survenues à cet endroit à cause des blocages quotidiens de la circulation routière, faute de panneaux de signalisation mais aussi à cause de la fermeture du sens giratoire par des clandestins acheminant les passagers vers Tazmalt et un marchant de fruits étalant dans des cageot sa marchandise, gênant ainsi le sens giratoire, même si celui-ci n’est pas indiqué par des flèches.

«Pour mettre fin à l’anarchie quotidienne qui règne à l’entrée de ces deux ronds-points et prémunir les automobilistes et autres piétons d’éventuels accidents de la circulation, les services concernés doivent réglementer les passages suscités par l’installation de panneaux de signalisation routière», dira Kaci Azouaou, moniteur d’auto école, en argumentant : «L’implantation de ces signes sur nos chemins va permettre de réduire les accidents de la circulation et permettre également aux nouveaux conducteurs de traduire en pratique ce qu’ils avaient acquis en théorie dans les auto-école».

A. M.

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