Les malades et le personnel de l’hôpital de Aïn El Hammam continuent de souffrir de nuisances diverses, auxquelles rien ni personne ne peut remédier. Les ordures et les bruits générés par les difficultés de circulation encombrante des fourgons, ne sont pas prêts de s’estomper, au grand dam des patients et de la direction de l’EPH qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Dans l’une de nos dernières éditions, nous avons signalé les amas d’ordures qui jonchent les abords immédiats de l’hôpital de Aïn El Hammam, situé à trois kilomètres du chef-lieu communal. Il y a quelques jours, cependant, nous avons constaté non sans grand plaisir, lors de notre passage sur les lieux, que l’accotement qui longe la structure hospitalière ainsi que celui qui lui fait face ont fait l’objet d’un nettoyage en règle. Renseignement pris, on nous informe que «la direction de l’EPH a autorisé deux agents à procéder à cette opération qui a duré plusieurs jours».
Un camion à benne a été nécessaire pour acheminer tous les tas d’ordures ramassés vers la décharge communale. La rue, devenue plus accueillante grâce à la diligence de la direction de l’hôpital, commence malheureusement à être souillée par les visiteurs aux malades qui y abandonnent bouteilles vides, sachets, journaux et autres, faute de poubelles. Ne faudrait-il pas qu’une des multitudes associations qui activent au niveau communal fasse un effort de sensibilisation en direction des citoyens et les appeler à laisser la rue de l’hôpital propre ? À la question de savoir à qui incombe la tâche du ramassage de ces ordures à cet endroit, on nous répond que «l’hôpital n’est pas concerné par ce qui se déroule en dehors de son enceinte».
Quant aux services de la voirie de la ville, ils ne peuvent y intervenir vu que la structure hospitalière est située en dehors du périmètre urbain. Il ne reste qu’à faire appel aux bonnes volontés pour assainir ce lieu public. Un responsable nous rapporte un fait inédit qui mérite d’être signalé : un chirurgien devant assurer la garde durant le week-end, a profité de ses moments creux pour procéder volontairement au ramassage des détritus qui encombraient l’entrée de son lieu de travail. Un exemple, rare de nos jours, dont les pollueurs doivent s’inspirer.
A.O.T.
