Le labourage bat son plein

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Pas de grand répit pour les paysans de l’exploitation agricole sise à proximité de la RN15, à quelque 3 Kms du village de Raffour. Ainsi, après la campagne de moisson-battage, intervenue durant le mois de juin dernier et qui n’a pas donné le rendement escompté en blé les ouvriers agricoles au niveau de cette exploitation s’affairent, ces jours-ci, à retourner la terre.

En effet, un ouvrier à bord d’un tracteur équipé d’un araire labourait, au fur et à mesure, des surfaces de cette exploitation en soulevant un écran de poussière que le vent emporte à son gré. Plusieurs hectares de terre se trouvent, d’ores et déjà retournés en profondeur en attendant d’autres. Il faut vraiment saluer le courage de ces paysans qui travaillent sous un soleil de plomb, au moment où les autres, pris par la flemmardise, se la coulent douce sur les plages ou se trouvent, au « pire », chez eux dans la fraîcheur ambiante des climatiseurs.

Ces braves ouvriers vont devoir, dans quelques jours -le temps de finir l’opération laborieuse du labourage- planter la semence de la pomme de terre. Ces paysans, nonobstant la sécheresse qui sévit depuis des mois, ne scrutent pas le ciel, car ils savent qu’à cette période de l’année, à moins d’un orage impromptu, le ciel ne « lâcherait » pas une goutte de pluie, tout « radin » qu’il est. Néanmoins, ce que ces ouvriers savent pertinemment, c’est le fait de compter, pour le moment, sur la nappe souterraine dont regorge la vallée du Sahel pour arroser les futures cultures.

À cet effet, l’irrigation via des canalisations à système d’aspersion reste l’unique solution contre la sécheresse qui perdure encore. Et c’est ce qu’ils font présentement parallèlement au labourage, pour humidifier le sol devant recevoir les semences du tubercule. Maintenant si la pluie tombe, les fellahs ne s’y « opposeront » certainement pas.

Qu’à cela ne tienne, l’exploitation agricole en question a été confrontée à la même situation l’an dernier, laquelle prévaut aujourd’hui, mais sans que l’exploitant ne soit découragé car même si la récolte de pommes de terre était tout juste moyenne, il n’en demeure pas moins que l’espoir de voir tomber la pluie de manière régulière demeure toujours de mise. En attendant, les ouvriers agricoles continuent de travailler courageusement dans des conditions vraiment difficiles.

Y. Samir

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