L’EPH paralysé

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Cela fait maintenant cinq jours, soit depuis mardi 11 août, que l’ensemble du personnel de l’EPH de Larbâa Nath Irathen, à savoir le personnel médical, paramédical, administratif et les OP (ouvriers professionnel), a déclenché une grève illimité jusqu’à satisfaction de ses revendications. Ces dernières ont trait au versement des salaires de l’ensemble du personnel de l’EPH. Mais au rythme où vont les choses, la grève risque de durer encore longtemps avant de voir le bout du tunnel et le dénouement de la situation. En effet, rien ne va depuis déjà belle lurette au niveau de l’EPH de Larbâa Nath Irathen. Ce bras de fer opposant ledit établissement au CF dure depuis déjà plusieurs mois. Selon les responsables de l’établissement suscité à savoir M. Amara, directeur par intérim et Madame Benadda, S.G de l’UGTA de L’EPH en question, avec lesquels nous avons pris attache, c’est «la prise en otage des salaires de l’ensemble du personnel de l’EPH de Larbâa Nath Irathen par le CF qui est à l’origine de ce débrayage. Un langage que l’administration comprend bien». Et d’ajouter : «Nous tenons à préciser que l’unique raison qui nous a poussés à faire recours à la grève est le non versement de nos salaires et pas autre chose ! Nous tenons à souligner que ce n’est pas la prime de contagion qui est la véritable raison de ce bras de fer qui nous oppose au CF, mais plutôt nos salaires qui, à ce jour, ne sont pas versés ! Nous exigeons que nous soyons payés ! Concernant la prime de contagion, nous pouvons discuter sur ce que dit le texte réellement, notamment les ceux qui devront en bénéficier. Et puis, nous ne comprenons pas pourquoi, depuis 2012, l’ensemble du personnel de l’EPH touche cette prime selon les niveaux (du 1 au 3), allant de 2 500 DA à 8 000 DA, et du jour au lendemain, sans aucune note, on décide d’enlever cette prime pour certains. Nous avons approché l’ensemble des responsables (la daïra, le CF et le DSP) pour leurs expliquer notre situation et libérer nos salaires sans la maudite prime, au moins jusqu’à ce que nous trouverons un accord, mais en vain. Et voyant que les choses ne bougent pas, nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure, c’est-à-dire enclencher une grève suivie d’une marche qui a eu lieu mardi dernier, soit le 11 Août. Mais ils ne veulent rien savoir, surtout le CF. Nos salaires ne sont toujours pas virés. Une chose est sûre, nous ne reprendrons le travail qu’une fois nos doléances satisfaites. Effectivement, l’ensemble du personnel de l’EPH a suivi la grève. Sur place, la plupart des grévistes nous ont interpellés pour préciser encore une fois le motif de leur débrayage pour ne pas qu’il y ait d’amalgame à ce sujet. «Nous voulons que nos salaires soient versés à temps. Voilà pourquoi nous avons fait recours à ce genre d’action. La prime de contagion n’en est pas la cause, mais cela ne veut en aucun cas dire qu’elle passera sous silence. Nous acceptons de toucher nos salaires et attendre jusqu’à ce que le texte la régissant soit clair sur cette question. Une fois la bonne lecture est faite, chacun touchera son dû. Mais, ce qui nous inquiète présentement, ce sont nos salaires», précisaient-ils. Par ailleurs, la population locale ainsi que le personnel de l’EPH souhaitent que cette situation pénalisante soit réglée dans les plus brefs délais, et l’implication d’avantage des autorités locales pour le dénouement de cette affaire.

Y. Z.

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