Le quartier plongé dans le noir

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Les habitants de la cité des 56 logements, située en plein cœur du chef-lieu de la wilaya de Bouira, endurent un calvaire quotidien à cause de la défaillance de l’éclairage public, et ce, depuis près de quinze jours. Les riverains ne savent plus à quel organisme s’adresser, ni à quel responsable se plaindre. Les appels incessants adressés aux responsables de l’APC, puisque la gestion et la réparation de l’éclairage public dépend de la municipalité afin de rétablir l’éclairage demeurent sans réponse.

Les citoyens, particulièrement les personnes âgées, qui empruntent le chemin menant à la mosquée du quartier, se voient obligés d’amener avec eux une torche. Le jeune Mustapha dira à ce propos : «Notre quartier se retrouve littéralement plongé dans le noir dès le crépuscule ! (…) Les lampadaires existent bel et bien, mais leur fonctionnement est aléatoire et le plus souvent des cas, ils sont en panne», fera-il savoir. Et d’enchaîner : «En hiver, c’est la boue qui fait son apparition, alors que durant l’été on fait face aux coupures d’électricité et l’éclairage public défaillant. Nous souffrons le martyre, le manque criant de l’éclairage nous pénalise beaucoup, notre quartier est en proie à toutes les carences, nous exigeons le rétablissement de l’éclairage le plus tôt possible».

D’autres habitants s’accordent à dire que l’éclairage public est nécessaire été comme hiver. Il est primordial pour toute activité commerciale, sportive, divertissante, etc. Face à cette situation, l’ensemble des habitants espèrent que leurs doléances soient prises en charge par les responsables locaux une bonne fois pour toutes. «On en a assez des multiples carences auxquelles y est confronté notre quartier ! Nous voudrions voir des changements réels dans notre vécu ; les responsables continuent de faire la politique de la sourde oreille, il est du devoir de ces pseudo-responsables de venir voir notre situation qui s’empire de jour en jour», s’indigne Slimane, un jeune étudiant habitant dans une coopérative immobilière. Et de s’interroger : «quand est-ce que les autorités locales donneront une considération à notre quartier ?». Rappelons qu’aucun responsable local n’est venu s’enquérir de la situation et du vécu des habitants.

A.K.

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