Le délégué de wilaya dénonce les largesses accordées à Madani Mezrag

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La tenue de l’université de l’AIS à Mostaganem par le repenti Madani Mezrag, l’ex-émir de l’AIS, suscite des réactions au sein du mouvement national des gardes communaux. Dans cet ordre d’idées, à la veille de la tenue d’un rassemblement national à Saharidj, demain le 20 août, une date très bien choisie, symbolique car elle coïncide avec la célébration du 59ème anniversaire de la plate forme de la Soumam, par Lahlou Aliouat du mouvement national des gardes communaux, M. Arab Yahia , en sa qualité de délégué de la wilaya dudit mouvement a tenu à faire une déclaration dans laquelle il commencera, sans hésiter, à s’interroger s’il n’y avait pas un complot qui se trame quelque part pour  » casser » les forces vives de la nation dont les patriotes, les gardes communaux et même les forces anti-terroristes engagées depuis le début des années 90.

«C’est le monde à l’envers. Alors que toutes nos actions ont été soit interdites soit réprimées, voilà qu’un sanguinaire, qui refuse même de demander le pardon pour ses actes ignobles, vient de récidiver en rassemblant son armée à Mostaganem sans aucune autorisation de l’administration, après celle de Jijel de l’an dernier», ajoutera notre interlocuteur. Et de dénoncer: «au moment où nous luttons pacifiquement pour arracher nos droits les plus absolus, voilà que cet individu vient de raviver le feu dans nos cœurs parce que nous savons que la situation est grave.

Il remue de nouveau le couteau dans les plaies qui ne sont pas encore cicatrisées. Le retour aux années de braise, se prépare-t-il?». Et de poursuivre: «au moment où les patriotes et les gardes communaux demandent une reconnaissance de l’Etat algérien pour lequel ils se sont mobilisés, Madani Mezrag avec le statut de personnalité nationale veut jouer le rassembleur afin de reconstituer le parti dissous sous une autre bannière».

Le délégué de wilaya s’indignera en apprenant que cet ex-émir signe et persiste avec des déclarations qui enflamment la scène nationale. «Ce jeudi, nous serons tous à Saharidj pour dire que notre combat n’est pas vain et que l’Algérie sauvée par ses valeureux fils (patriotes, gardes communaux, militaires et toutes les forces anti-terroristes) n’est ni à vendre ni à brader ni à revenir aux années de la décennie rouge. C’est notre serment», conclura M. Arab Yahia.

A.Mohamed

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