Le nouveau siège de la daïra toujours en chantier

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Le nouveau siège de la daïra d’Aïn El Hammam, en construction depuis plusieurs années, n’est pas prêt de voir le jour si l’on se réfère au rythme des travaux qui s’y déroulent. Des tas de matériaux de construction, mêlés aux gravats, jonchent le sol où des herbes folles ont poussé par-ci et par-là.

Les murs extérieurs, construits en brique, ne sont pas encore crépis, signe que les maçons ont encore du pain sur la planche. Le nombre restreint d’ouvriers qui travaillent donne l’impression, qu’aucune date butoir n’a été imposée à l’entreprise, bénéficiaire du marché.

Parlant du chantier, un employé de la mairie ironise face à cette situation: «Ils livreront la structure lorsqu’ils l’auront terminée. Espérons seulement, que la construction ne prendra pas autant de temps que la polyclinique» qui est toujours en chantier, depuis 1974.

Implanté à quelques mètres du siège de l’APC, le projet dont la carcasse est érigée, sur trois niveaux, occupe la totalité des ruines de l’ancienne brigade de gendarmerie nationale. La durée des travaux ne va pas sans créer des désagréments à la population. La délimitation du chantier par des tôles et autres objets rétrécit considérablement la rue très fréquentée à cet endroit, et où la voie Didouche croise le grand boulevard.

Les automobilistes, qui affluent des deux voies, doivent souvent s’arrêter pour ne pas emboutir les passants qui se rendent à la mairie toute proche. L’escalier reliant la mairie à celle du boulevard du premier Novembre a été annexé au chantier avant d’être détruit. Les citoyens qui se rendent à l’APC sont alors contraints à un long détour pour rejoindre l’entrée principale de l’édifice étatique. Pendant ce temps, les responsables du siège actuel de la daïra hérité de l’ère coloniale, sont contraints de colmater les brèches qui apparaissent, de temps à autre, sur la toiture et les murs de leurs locaux.

Les murs bien qu’épais, semblent avoir atteint leur limite de vie. C’est le cas du mur de pierre fissuré qui longe la rue du côté Nord et qui fait office de soutènement de la cour de la daïra. Les failles, qui y sont apparues, semblent s’élargir au fil des ans et représentent un danger qui menace les passants et les travailleurs de la daïra. C’est dire que le besoin d’espace et de meilleures conditions de travail se fait sentir auprès du personnel qui, comme nous le confie un employé «espère passer quelques années dans la nouvelle daïra, avant la retraite».

A.O.T.

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