Le transport public se fait rare

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La commune de Bouderbala, relevant de la daïra de Lakhdaria, à une cinquantaine de kilomètres à l’Ouest du chef-lieu de Bouira, connaît un grand manque en moyens de transport. En effet, depuis plusieurs mois déjà la situation est devenue quasi-insupportable pour les citoyens.

Ces derniers ont adressé la semaine dernière, une correspondance aux responsables de la DTW, pour exprimer leurs ras-le-bol et leur désarroi. D’après certains usagers rencontrés, cette insuffisance en matière du transport public serait due au manque d’autorisations d’exploitation des lignes de transport sur l’axe-routier Bouderbala, Lakhdaria, Guergour et Kadiria.

Lors de notre passage sur les lieux, nous avons constaté que ces habitants souffrent, quotidiennement, du manque de transport. Ils attendent des heures pour qu’un quelconque moyen de transport de transit vienne de Beni Amran, dans la wilaya de Boumerdès, ou bien des transporteurs desservant Kadiria via la localité de Djebahia.

Certains citoyens nous ont informés que les premières victimes de ce déficit restent, notamment, les écoliers et les travailleurs qu’ils ne peuvent arriver à l’heure respectivement à leurs établissements scolaires et leurs lieux de travail. «On en a assez de ce diktat imposé par les transporteurs. Tout le monde est au courant de la situation, mais l’on s’obstine à faire la sourde oreille. On nous avait promis une ligne Bouderbala – Lakhdaria pour alléger le transport, mais en vain», regrette-t-on.

D’autres usagers n’hésitent pas à accuser la direction des transports de la wilaya de «négligence». «Les services de la DTW sont au courant de notre calvaire! En dépit de nos écrits répétitifs, rien n’a été fait pour atténuer nos souffrances», s’insurgent-ils.

R. B.

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