«Clean Sanana» enchaîne les actions

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Même si les opérations de nettoyage sont programmées pratiquement tous les vendredis, qui coïncident avec les fêtes familiales, le nombre de volontaires qui rejoignent l'association écologique "Clean Sanana" augmente de plus en plus.

Après avoir réussi leurs deux premières opérations de nettoyage de la route principale traversant leur village allant de la RN68 vers la RN25, les membres de « Clean Sanana » ont appelé à un troisième volontariat pour avant-hier vendredi. Tout comme les deux premières actions, celle-ci s’est déroulée dans une grande ambiance où tous les volontaires ont dégagé sur leur passage des dizaines de sacs-poubelle remplis de divers détritus.  » Nous constatons que lorsque les citoyens voient la réussite, ils se mettent de la partie. D’ailleurs, nous avons pu nettoyer encore plus d’un kilomètre de cette route longue de plus de cinq kilomètres. Depuis la première opération jusqu’à avant-hier, nous avons nettoyé deux kilomètres et cinq cents mètres. Ce n’est pas peu quand on se rappelle l’état dans lequel se trouvaient les abords de cette route. Vers la fin du mois d’Août, nous aurons probablement tout terminé », nous confiera un participant à ce troisième volontariat. Donc, la prochaine étape est de débarrasser le reste de tous les déchets et autres canettes jonchant les deux côtés de la route. Pour les membres de l’association, après le nettoyage total, il y aura l’implantation des plaques interdisant toute décharge sur les abords de la route et peut-être même infliger des amendes aux contrevenants. Certes, ici et là de telles associations tentent à chaque fois de mener des actions comme celles-ci, mais au bout de quelques jours, le décor se réimplante de nouveau.  » Nous n’avons ni une police ni une armée pour mener une guerre contre ces inconscients, à l’exception de notre volonté et aussi notre amour pour la nature, le reste est une question de civisme et d’éducation. Sinon, pourquoi, de tels comportements ne sont-ils pas visibles dans les autres pays plus développés que nous? », s’interrogera un autre interlocuteur. Cela étant, il est temps peut-être dès le jeune âge que les programmes scolaires prévoient des matières entièrement dédiées à la protection de l’environnement.

Amar Ouramdane

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