Le système d'évacuation des eaux pluviales dans la commune de Tazmalt demeure fragile devant les intempéries. Le drainage des eaux des pluies est problématique dans cette localité. À la moindre ondée, les rues et les routes qui la traversent, se retrouvent inondées.
Cependant, le village d’Allaghane, situé à 5 kms du chef-lieu de Tazmalt, demeure toujours une zone inondable, en ce sens qu’elle est traversée par plusieurs rivières et ruisseaux, du Nord au Sud et de l’Est en Ouest. Les cours d’eau, qui dévalent des contreforts d’Ath Mellikèche, sont si puissants qu’ils inondent cette localité en causant d’énormes dégâts aux habitations, aux vergers et aux routes. A l’exemple de l’oued Allaghane, l’un des affluents de l’oued Sahel, lequel se réveille durant les averses en emportant tout sur son passage. Cette rivière passe par le centre du village d’Allaghane sous des ouvrages d’art qui résistent de plus en plus mal à ses « furies ». Chaque fois que les pluies tombent avec force, ce cours d’eau sort de son lit pour inonder des terres agricoles, des habitations, des unités de fabrication de matériaux de construction et des commerces en sus de la RN26, laquelle se transforme en véritable mare, où les torrents coupent la circulation automobile pendant des heures! Ce scénario se répète, malheureusement, chaque année, où les eaux torrentielles de cette rivière donnent libre cours à leur…furie, sans pour autant rencontrer de résistance lors de leur défluviation! Il y a des années de cela, des travaux de canalisation de l’oued Allaghane ont été entamés sur une distance de 2 kms, avant qu’ils ne soient suspendus à cause d’une histoire d’opposition des riverains. Cependant, le non-parachèvement de ce projet fait perdurer cet épineux problème d’inondations qui touchent, à chaque intempérie, le village d’Allaghane. Le spectre des inondations plane encore sur cette localité avec l’éventuel retour des averses. Toutefois, nous avons remarqué que les services communaux n’anticipent pas sur les événements, afin d’atténuer l’envahissement de cette localité par les torrents. Comme nous l’avons constaté de visu, les caniveaux, les avaloirs et les ouvrages d’art aménagés à la lisière de la RN26 au niveau d’Allaghane, sont pleins à bloc de toutes sortes de détritus et de vase sèche, lesquels bloqueront l’évacuation des eaux pluviales en cas d’averses! Le curage de ce système de drainage fait défaut actuellement. Attend-on que les inondations se produisent pour daigner, enfin, à curer ces avaloirs ?
Syphax Y.