Les pluies diluviennes qui se sont abattues, dans la soirée de samedi dernier, sur le nord du pays, ont causé quelques frayeurs dans la région d’Ath Mansour, échaudée par les terribles inondations qui se sont produites, dernièrement, à l’Est du pays surtout dans le Constantinois. Il tombait, dans la soirée de samedi passé des cordes sur la région d’Ath Mansour, où les citoyens craignaient le pire. Finalement, le ciel s’est rasséréné le lendemain pour adoucir, dans la foulée, l’atmosphère, après des semaines de canicule étouffante! Cette pluie a été accueillie avec beaucoup de soulagement et de satisfaction surtout par les paysans de la commune d’Ath Mansour, et en particulier par les propriétaires des oliveraies, qui craignaient que les récoltes soient affectées par une sécheresse qui dure depuis des mois. Cependant, la tombée de ces pluies salvatrices est perçue comme un sursis pour les oliviers et autres cultures. Les fellahs prient le ciel pour qu’il « lâche » d’autres pluies plus clémentes, lesquelles chasseraient pour longtemps le spectre de la sécheresse! Dans la foulée, les dernières pluies diluviennes qui se sont abattues, entre autres, sur la région d’Ath Mansour ont provoqué la crue de l’oued Amarigh, qui parcourt la commune du sud au nord en passant par des dizaines d’oliveraies. Comme nous l’avons constaté le niveau des eaux de ce cours d’eau, qui prend origine des contreforts de la chaîne montagneuse des Bibans, appelées aussi Portes de fer, dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, a augmenté significativement. Dans son débordement, l’Amarigh a emporté toutes les ordures qui jonchaient son lit et ses berges. La rivière s’est « nettoyée »! Entre-temps, les crues ont apporté de nouvelles alluvions qui sont venues tapisser le lit de l’oued, échancré par l’exploitation de son tout-venant et ses galets.
Y. Samir
