Depuis quelques années déjà, l’on remarque à Larbâa Nath Irathen une dégradation totale de l’environnement, alors qu’auparavant, elle était considérée comme étant l’une des villes les plus propres de la wilaya.
Hélas, ce phénomène de la pollution a tendance à se généraliser dans l’ensemble des communes. «Le constat est le même partout : des canettes et bouteilles en verre vides et autres déchets jonchent les rues et ruelles de ladite ville. La RN15 est l’une des artères qui a pris un sacré coup, la saleté y est très visible. Impossible de la rater, tellement elle saute aux yeux !», dira Dda Cherif, un sexagénaire originaire de la localité d’Irdjen. Et d’ajouter : «l’un des endroits les plus touchés est le barrage de Taksebt. Ce qui se passe audit lieu est une catastrophe écologique. Les nombreuses compagnes de nettoyage organisées que se soit par le mouvement associatif, l’APC ou même encore par des comités de villages, n’ont pas venu à bout de ces détritus. Le constat est alarmant ! En dépit des efforts fournis, la saleté revient au bout de quelques jours à cause de l’incivisme de certains gens qui ne sont pas conscients de ce danger qui menace la santé publique». Et d’enchaîner dans le même ordre d’idées : «Le décore reste le même au niveau de la localité de Larbâa Nath Irathen. Bien que, chaque soir, les ordures ménagères sont ramassées, il n’en demeure pas moins que la saleté y est le maître mot. Pire encore, avec cette chaleur, une odeur insupportable se dégage de ces poubelles. Il faut que l’Etat intervienne et s’implique davantage afin de sensibiliser à la préservation de l’environnement». Effectivement, l’environnement ne cesse de subir des dégradations à ne pas en finir. Les ordures et autres détritus font désormais partie du décor de nos villes et villages, sans que personne n’éprouve une quelconque gêne. Bien entendu, tout le monde a sa part de responsabilité dans cette affaire, car tout le monde est démissionnaire. On en parle partout mais sans que personne ne s’implique sérieusement. Bien que, dans les communes de Larbâa Nath Irathen, d’Irdjen et d’Aït Aggouacha, des corbeilles et des bacs à ordures sont mis en place, et des collectes d’ordures sont effectuées quotidiennement, il n’en demeure pas moins que la saleté règne en maître des céans.
Y. Z.