Les voyageurs se plaignent de l’absence de commodités et de l’anarchie qui prolifère au niveau de la gare routière de M’Chedallah, à 45 Kms à l’Est du chef-lieu de la wilaya de Bouira. Les usagers sont carrément livrés à eux même face au manque des prestations de service, notamment les restaurants, les toilettes publiques ainsi que l’absence inexpliquée des abribus. L’anarchie, qui règne au niveau de cette agence, provoque des désagréments aussi bien pour les usagers que pour les transporteurs assurant la desserte vers les régions limitrophes, citant en outre Akbou, Tazmalt, Bouira et Ath Mansour. Ces derniers ne savent où garer leurs fourgons car la dégradation des lieux continue et l’absence d’espaces appropriés pour le stationnement ont longtemps été décriés par les usagers. Les quais indiquant les destinations de ces autocars sont inexistants, ceci est l’une des causes qui poussent bon nombre de voyageurs à ne pas fréquenter cette gare routière. La plupart d’entre eux préfèrent attendre à l’autre arrêt situé en face du complexe sportif de proximité. Pour de longue heures, les itinérants ne savent où se mettre à l’abri. Là encore, l’absence des abribus constitue un calvaire au vrai sens du terme. La situation est de même, l’été comme l’hiver. «Je ne saurai vous dire la raison pour laquelle, les responsables ne daignent penser à installer des abribus, c’est plus que nécessaire, car durant la saison hivernale, je ne vois comment peut-on fuir les pluies torrentielles qui s’abattent sans arrêts, et comment résister à un soleil de plomb en été», tempête un voyageur en route vers Tazmalt. La majorité des usagers qui transitent quotidiennement, par cette agence de transport que nous avons interrogés, s’accordent à dire que leur seul souhait c’est de voir arriver un projet de rénovation qui mettra fin à l’anarchie qui prédomine. «Nous voulons une gare routière digne de ce nom, l’installation des abribus et l’ouverture des restaurants et des cafétérias pour qu’on puisse bénéficier d’une prestation à la hauteur de nos attentes», déclare Nabil habitant à Chorfa. Cette station de bus, très fréquentée, ne semble susciter aucune attention des responsables locaux. En attendant la rénovation de cette gare routière ô combien importante, les usagers et les transporteurs continuent de prendre leur mal en patience.
A.K