Les ménages au niveau de la commune de M’Chedallah sont appelés pour un énième sacrifice lequel est lié cette fois-ci, à la rentrée scolaire. Ainsi, après les dépenses faramineuses du mois de Ramadhan, de l’Aïd El-fitr et des fêtes de mariages, vient, à présent, la rentrée des classes, qui s’annonce difficile pour eux. Avec le renchérissement des articles scolaires, il n’y a pas de quoi pavoiser pour ces centaines de familles, lesquelles sont comme prises en étau. Une virée dans les librairies, que compte la ville de M’Chedallah, nous a renseignés sur l’augmentation sensible des prix des fournitures scolaires. En ce samedi, dernier jour des vacances d’été il n’y avait pas grand rush dans les points de vente des articles scolaires. Néanmoins, ces commerces sont bien achalandés en prévision de la rentrée scolaire, où la demande des articles scolaires va certainement exploser en dépit de leur cherté. Les chefs de familles n’ont pas d’autres choix que d’obtempérer aux exigences de leurs progénitures pour qu’elles étudient dans de bonnes conditions et sans manque de fournitures! Cela, bien évidemment, sera payé « chèrement »! Si l’on énumère quelques articles scolaires, comme les sacs-à-dos, dont les élèves en raffolent parce qu’ils sont pratiques et à la mode aussi, ceux-ci leurs prix oscillent entre 950 et 2 500 da. «Les prix des sacs-à-dos ont augmenté affreusement!», constate un père de famille devant une librairie de la ville. Pour leur part, les prix des cahiers ont connu, également, un net renchérissement. Ces fournitures seront demandées avec force par les élèves, qui en auront besoin le long de l’année scolaire. À l’exemple du cahier de 32 pages qui est cédé à partir de 15 da, celui de 96p est proposé quant à lui, à 28 da et celui de 288 pages vaut 110 da! D’autres exemples, comme les trousses, qui sont proposées entre 60 et 120 da, c’est selon la qualité! C’est dire que la cherté n’a pas touché uniquement les denrées alimentaires, à l’instar des légumes et fruits, mais elle s’est « propagée » aux fournitures scolaires. Toute cette cherté risque de mettre en péril de larges pans de la société lesquels ont de plus en plus du mal à boucler leurs fins de mois difficiles au demeurant. Nous connaissons pour notre part, des pères de familles qui s’endettent pour acheter des fournitures scolaires à leurs enfants. Concernant l’Aïd El-Adha, c’est une autre paire de manche…!
Y.Samir