Les 35 plages autorisées à la baignade dans la wilaya de Boumerdès ont connu, cet été un grand rush. Pour le seul mois d’Août dernier, le nombre des visiteurs était de l’ordre de sept millions environ, selon le bilan mensuel de la Protection civile.
La première place est revenue, cet été aux cinq sites balnéaires de l’ex-Rocher Noir, avec un nombre précis de 2 249 000 estivants. En deuxième position, on trouve la petite bande côtière de Corso, qui a été fréquentée par 855 000 personnes durant ces quatre dernières semaines.
Le village côtier de Zemmouri El Bahri n’occupe, ainsi et selon ce bilan, que la troisième place alors qu’il dispose au total de cinq plages autorisées à la baignade, dont deux en bordure de la forêt du Sahel, lieu d’implantation de deux importants complexes hôteliers. Les services de la Protection civile y ont, par ailleurs, effectué durant la même période, au total 5 162 interventions.
En plus de dizaines de personnes sauvées quotidiennement de la noyade sur place, ces agents y avaient, en outre, évacué vers les hôpitaux, pas moins de 897 cas de survivants à la noyade en mer. Malheureusement, neuf décès y ont été encore enregistrés, relève ce même bilan, en précisant que trois d’entre eux s’étaient produits au niveau des sites non surveillés.
Les six autres cas de noyade, dont un enfant et un adolescent, avaient eu lieu par contre dans des plages surveillées, mais en dehors des horaires réglementaires de la baignade. En matière de sécurité routière, l’instance étatique susmentionnée a effectué pas mois de 76 interventions durant la dernière semaine du mois écoulé. Ces accidents routiers, ayant eu lieu notamment sur les tronçons des RN12 et 5, avaient provoqué le décès d’une personne, en plus de 46 blessés plus ou moins graves.
Au four et au moulin comme toujours, les mêmes services avaient été moult fois sollicités suite à des accidents domestiques, s’ajoutant à leurs interventions lors des feux de forêts. Mais parfois, pour ce genre de sinistres qui se produisent dans des zones escarpées, ces agents paraissent, hélas, impuissants. Comme ce fut le cas, encore cet été suite aux incendies ravageurs ayant eu pour théâtre des piémonts du Sud-ouest de Boumerdès, a-t-on signalé.
Salim Haddou