Rien de nouveau à Béjaïa

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La généralisation de l’enseignement de tamazight ne se fera pas de sitôt. Alors que la ministre a parlé de son développement à partir de la présente année scolaire, à Béjaïa, rien de concret n’a été enregistré. Nous n’avons que des professeurs principaux pour le moment, soulignera notre interlocuteur, ce qui fait, rajoutera-t-il, qu’il sera difficile au ministère d’avoir des candidatures pour les postes d’inspecteurs qu’il pourvoit et qu’il annule à chaque fois pour absence de candidatures. Ainsi donc, moins de 80 000 élèves, enseignés par 233 professeurs, sur près de 200 000 inscrits dans les établissements scolaires de la wilaya de Béjaïa, suivent les cours de tamazight alors qu’en tant que langue nationale, elle devrait être enseignée dans tout le pays non pas seulement en Kabylie où elle accuse, par ailleurs, un retard.

A. Gana

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