Les travaux de réalisation du deuxième bloc de l’établissement public hospitalier (EPH) de 60 lits extensibles des Ouadhias sont lancés depuis déjà quelques jours, constate-t-on sur place.
Il est à rappeler que cet établissement hospitalier a vu le lancement de ses travaux le mois de juin de l’année écoulée, et ce, en présence de l’ancien wali Abdelkader Bouazghi, des responsables civils et militaires de la wilaya de Tizi-Ouzou, ainsi que ceux de la daïra des Ouadhias. Les travaux de ce fameux projet ont connu des perturbations à cause du mauvais temps, compte tenu de la nature du sol, et du manque crucial de la main d’œuvre, qui se fait de plus en plus rare. «Il est vrai que ce chantier a connu de petites perturbations, mais celles-ci ont été surpassées et la cadence du travail est actuellement dans la normale», avance un responsable de la santé à Tizi-Ouzou. En ce qui concerne le 2ème bloc, notre interlocuteur avancera que «les travaux à ce niveau sont entamés depuis déjà plusieurs semaines et nous espérons parachever, avant cet hiver, ceux des fondations, et ce, pour éviter un éventuel arrêt, car le terrain est argileux et donc pas favorable quant il est arrosé», a-t-il affirmé. Il est à souligner également que le délai imparti de ce projet est de 28 mois et l’enveloppe financière qui lui a été accordée dans un premier temps était de l’ordre de 1283 446 542,80DA. Il est à rappeler aussi que l’indemnisation des propriétaires du terrain ne leur a pas été versée jusqu’au jour d’aujourd’hui. «C’est un projet qui va non seulement doter la région sud de la wilaya de la couverture sanitaire, mais il va également soulager le CHU qui endure une terrible pression au quotidien», avancera un responsable local. Et d’ajouter : «Notre région est pauvre en matière de couverture sanitaire. Nous avons une polyclinique qui fonction 24h/24, mais elle est submergée par les malades qui viennent des quatre communes de la daïra voire même de Mechtras, Ait Toudert et Béni Douala». Et d’enchaîner dans le même ordre d’idée : «Cet hôpital va soulager nos malades, en leur évitant d’être transférés vers la CHU Nedir Mohamed et la clinique de gynéco-obstétrique de S’Bihi Tassadit». En somme, sur le terrain, le projet avance comme il se doit, l’entreprise est à pied d’œuvre et le projet serait livré dans les délais fixés.
G. G.

