Au moment où les élèves du territoire national rejoignent les bancs des classes, ceux du plus ancien lycée de la wilaya sont renvoyés manu militari chez eux. La cause est toute simple, des travaux de grande envergure sont entrepris depuis quelques temps sans tenir compte de la date de la rentrée scolaire. Ces travaux consiste en la réfection des sanitaires destinées aux élèves, la peinture des salles de classes et des murs extérieurs et bien sûr l’aménagement d’espaces verts au milieu de la cour de l’établissement. Quand on sait que le lycée accueille en moyenne plus de 1 200 élèves chaque année et en plus on leur réduit les espaces prévus pour leur défoulement lors des recréations, tout le monde se demande à quoi cela va servir. Ce qui a fait dire à Mr H.A, professeur depuis 30 ans et ancien élève du lycée: «l’architecte de ce lycée ne connaissait peut-être pas son travail en ne prévoyant pas ces espaces verts et des bancs au milieu de la cour de cet établissement ouvert il y a 45 ans ».
Outre cette incongruité au lieu de donner le premier coup de pioche juste après le dernier examen, le BAC, vers la mi-juin, on a attendu jusqu’à la deuxième semaine du mois d’août, à un mois de la date officielle de la rentrée scolaire, pour entamer les travaux. Et comme tout le monde le sait, les entreprises ne respectent jamais les délais et accusent souvent des retards. Du coup, ce sont nos potaches qui payent les frais. On se demande également pourquoi aménager la cour alors qu’il y a plus urgent à faire, comme par exemple refaire la boiserie et les laboratoires qui datent de 45 ans. La question qui se pose est: « À qui la faute? »
M. B.