Mise en relief des ouvrages parascolaires

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À l’initiative du secteur de tutelle, la Maison de la culture Rachid Mimouni du centre-ville de Boumerdès abrite, depuis le 9 septembre dernier, une exposition-vente de publications parascolaires. Pas moins de cinq maisons d’édition, dont quatre de Tizi-Ouzou et une des Issers, ont pris part à cette manifestation qui s’étalera sur presque deux semaines. Conformément aux directives de la direction locale de la culture, les exposants n’ont eu le droit de réserver leur espace qu’à l’étalage et la vente des annales de différents sujets d’examen ou de composition. «Durant les trois premiers jours de l’exposition, les élèves ou leurs parents n’ont recherché ici, cependant, en premier lieu, que les manuels scolaires de plusieurs matières, indisponibles dans leurs établissements», nous fera savoir la gérante de la Maison «Dar El Hourouf El Arabia de Tizi-Ouzou», en précisant que les visiteurs commencent à s’intéresser à ces ouvrages parascolaires. Les cinq exposants en ont ramené en nombre important, sachant que les élèves de différents paliers les utilisent, qui pour la préparation des examens décisifs, comme ceux du Bac ou du Bem, qui pour le passage d’une année scolaire à une autre. «C’est pourquoi les élèves ou leurs parents me demandent surtout les livres d’exercice avec corrigés», ajoutera la gérante sus mentionnée. Mêmes témoignages prononcés, à quelques nuances près, par les représentants des Maisons d’édition Anais et Dar Diplomatia, respectivement établis à Tizi-Ouzou et Isser, lesquels semblaient, néanmoins, déçues par la faible affluence des visiteurs, alors que l’exposition tire à sa fin. Selon eux, les foires similaires, organisées l’été dernier tant à Azazga qu’à Tigzirt, étaient nettement mieux réussies. Cela est dû sans doute, a-t-on renchéri, «à la programmation de cette manifestation culturelle, avec un cachet commercial, en période de lourdes dépenses pour la rentrée scolaire et d’achat éventuel du mouton de l’Aïd. Pour faire connaître son établissement, sis également à la ville des Genêts, une exposante y a ramené en plus des ouvrages parascolaires, des livres d’histoire sur la période romaine et coloniale française, particulièrement en Kabylie, en plus des romans et d’autres livres pour enfants.

Salim Haddou

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