Contacté par nos soins, le directeur de l’EPSP Ouacifs, M. Amarkhodja, a réagi aux accusations portées contre lui. Le responsable affirme que les mutations du personnel n’ont jamais été arbitraires «et ont toujours été opérées selon le décret exécutif 90-99 portant pouvoir de gestion au niveau des institutions et administrations. Donc il est du ressort du directeur d’affecter son personnel selon la nécessité du service», a-t-il défendu. Concernant la suspension du vice-président et de la trésorerie du bureau local, M Amarkhodja s’interroge sur ce qu’aurait été le sort de ces médicaments non inventoriés si ceux-ci n’avaient pas été découverts : «Tout le monde sait pourquoi nous avons suspendu ces deux médecins, responsables de la polyclinique, qui ont stocké un lot important de médicaments dans un endroit inaccessible, inapproprié et impropre au stockage de ces médicaments sensibles. Ces médicaments n’étaient déclarés ni à la nouvelle pharmacienne ni encore à la pharmacienne de l’établissement». Le directeur précisera qu’une plainte a été déposée auprès de la sûreté urbaine qui à son tour s’est rendue sur place pour voir de visu ce stock. Il ajoutera : «Nous ne pouvons donc accuser ni encore moins condamner personne avant la fin de l’enquête». Quant au dernier point soulevé dans le communiqué le directeur avance qu’après avoir pris connaissance d’un préavis de grève «3eme préavis depuis mon arrivé à l’établissement», et «conformément à la réglementation et considérant le caractère précaire du poste supérieur, j ai décidé de mettre fin à ces soi-disant. C’est à dire qu’on ne peut pas être juge et avocat en même temps». Sur un autre registre, depuis l’avènement de cette affaire de médicaments, toutes les discussions tournent autour de cet acte. Tous les citoyens de la région se posent des questions sur la suite et les conséquences de cette affaire de médicaments découverts le 29 septembre dernier, lors d’une visite du directeur en compagnie de l’entrepreneur Nasnas à la PMI en vue d’entamer les travaux d’étanchéité. L’attention fut attirée ce jour là par la fermeture d’une salle. Le directeur a demandé la clé pour ouvrir ladite salle. Une fois ouverte, un lot important de médicaments non inventorié a été découvert à la surprise de tout le monde. Une plainte a donc été déposée auprès de la sûreté des Ouadhias. En attendant les conclusions de l’enquête, les deux responsables de la polyclinique sont suspendus à titre conservatoire.
A.G
