Le lycée paralysé

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Les élèves du lycée de Tizi N’Tleta ont boudé hier, leurs classes pour réclamer de transport scolaire pour tous. C’est ce que nous ont indiqué sur place. Il est à noter que l’origine du problème réside en l’absence de ramassage pour les lycéennes du grand village d’Ath Abdelmoumène, en nombre du 35, qui ont réclamé cette commodité assurée par l’APC depuis presque deux décennies. «Nous n’avons rien compris cette année ! Auparavant, ce moyen avait été assuré continuellement. Hélas, cette année, tous les lycéennes ont eu le transport sauf nous», clamera une élève. Lui emboitera le pas, une autre ajoutera : «Le maire nous a promis, lors de la réunion avec les comités de notre village et nos parents, de faire le nécessaire pour faire face à ce hic. Cependant, rien n’a été fait à ce jour. Pire encore, les responsables de l’APC continuent d’observer la sourde oreille». Par ailleurs, les élèves en question avancent qu’ils se sont rendus à la mairie pour réitérer leur revendication, mais en vain. «Notre demande n’a pas eu d’écho favorable», soulignent les lycéennes, en soulignant : «tous les élèves du lycée nous ont soutenu pour le mot d’ordre de geler les cours jusqu’à ce que notre revendication soit satisfaite». Pour rappel, les élèves d’Ath Bouaddou ont été également confrontés au même problème il y a quelques semaines. «Nous avons été avec eux lorsque ce problème s’est posé pour nos camarades d’Ath Bouaddou, mais ceci a été réglé en une journée, contrairement à nous, qui semble-t-il prendra du temps pour qu’il soit résolu», soulignent ces lycéennes. «Nous ne rejoindrons plus les bancs de l’école tant que le transport scolaire n’est pas assuré pour nous», menaceront-t-ils. Contacté pas nos soins, un élu à l’APC regrettera l’attitude du maire qui, pour lui, «devait honorer ses engagements tenus lors de la réunion avec les comités du village et les parents d’élèves de louer des fourgons privés pour ces 35 filles». Le même élu souligne qu’il existe des parents qui ne peuvent pas y faire face aux frais de transport. «Les parents sont abimés et certains ne pourront pas y faire face», a-t-il rétorqué.

A. G.

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