Absence de facturations au marché hebdomadaire

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Les transactions commerciales informelles sont devenues monnaie courante dans la vallée de la Soummam, pour ne citer que cette région du pays. Les commerçants s’approvisionnent à partir des marchés hebdomadaires de la région (Tazmalt, Akbou, Sidi Aïch, etc.) sans documents commerciaux (facture, bon de livraison,…) ce qui ouvre la voie à toutes les pratiques frauduleuses! Dans ce cas là aussi, des marchandises d’origine douteuse peuvent être commercialisées en toute impunité. Les grossistes officiant aux différents marchés hebdomadaires de cette contrée, ne délivrent pas de factures aux commerçants, ce qui est contraire aux règlements du code de commerce en vigueur. Comme il n’y a aucun contrôle des services des inspections commerciales au niveau des marchés hebdomadaires, les commerçants grossistes imposent leur diktat, en encourageant, de ce fait, le commerce informel. Les commerçants détaillants, inscrits sur le fichier du registre de commerce de la wilaya, ne savent plus à quel saint se vouer, eux qui sont pris entre le marteau et l’enclume, car ils achètent des marchandises sans, pour autant, pouvoir justifier leur origine, étant donné que les grossistes refusent de leur délivrer des factures! En conséquence à cela, les détaillants se trouvent épinglés et sanctionnés par les contrôleurs des prix et de la qualité lors de leur descente à l’improviste! Le risque de commercialiser des produits contrefaits, voire dangereux pour la santé du consommateur, se trouve accru dans ces cas-là. Sur un autre registre, la non-utilisation des factures lors des transactions entre les commerçants grossistes et détaillants ouvre la voie à la spéculation en matière des prix des marchandises. Beaucoup de détaillants gonflent exagérément les prix de vente des différentes marchandises, en l’absence de factures, pour atteindre les 100, les 150 % voire plus, par rapport aux prix d’achat. La libéralisation sauvage des prix des différentes denrées est derrière, entre autres, la chute du pouvoir d’achat des ménages. Les pouvoirs publics devraient prendre en considération les bourses faibles et moyennes, en plafonnant certains prix de produits de première nécessité comme les légumes, qui sont soumis à une spéculation éhontée de la part de cercles commerciaux véreux!

Syphax. Y

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