Sous le slogan «Pinceau, moyen d’expression citoyenne et lien entre les générations », l’association El Lamssa Tachkilia a organisé, du 10 au 17 octobre, une grande exposition dans plusieurs localités.
Selon son président, Salah Kheltani, l’objectif est de promouvoir le troisième art, en l’occurrence la peinture voir le dessein, en favorisant les échanges entre les artistes, en faisant connaître leurs œuvres et en permettant aux jeunes talents d’émerger et de se faire connaître du public. Qu’expose-t-on ? Des portraits et des paysages. À la Maison de la culture de Bouira, on a un petit aperçu de ce qui s’exposait dans les autres communes. Par exemple, les portraits réussis de Boudiaf, de Bouteflika, du colonel Amirouche, etc. Mais, la thématique est diversifiée. Deux artistes exposaient, en l’occurrence Hacène Fadel qui est aussi poète, et Abdelhamid Khitous. À El Adjiba, Chorfa, Ahl Ksar, Haïzer, Lakhdaira, Sour El Ghozlane, on pouvait tomber en émoi devant les œuvres crayonnées de Mohamed Arezki Allouache, Lynda Azzouz, Médini Naïma, Ridha Hamouya, Ahmed Yahyaoui, Rabah Menouar, Saïda Mokhtari et de Asma Mebarki. Mais, on pouvait également admirer de vrais tableaux d’art, car les peintres ne manquent pas à Bouira, même si la culture semble, contrairement aux autres secteurs, battre de l’aile. À l’instar de Leila Bouzidi, présente à toutes les expositions, ou de Hacène Fadel, dont les pinceaux font autorité dans le domaine pictural, on avait les représentants de tous les courants picturaux. Cela allait du réalisme à l’abstrait. Il est seulement dommage que le public n’ait pas été présent en force à cette manifestation culturelle. Et c’est à la direction de la culture qu’il faut faire ce reproche. Il fallait créer l’ambiance nécessaire à une telle exposition. Organiser une soirée artistique par exemple, une conférence sur le dessin et son histoire, exposer les livres qui en parlent, de la bande dessinée, classique ou moderne, des caricatures. Mais là une exposition de portraits et de paysages crayonnés dans une galerie sans rien d’autres, sans un peu d’animation, c’était un peu sec… ça passe mal…
Aziz Bey

