Dans le cadre du programme officiel pour la commémoration du cinquante-quatrième anniversaire des évènements tragiques du 17 octobre 1961, le wali de Bouira, M. Nacer Maaskri, a effectué durant la journée d’hier une visite de travail et de recueillement qui l’a conduit à travers plusieurs localités de la wilaya. La première étape de cette tournée a été le carré des martyrs du chef-lieu de la wilaya. C’est en présence des autorités locales et de nombreux Moudjahidine de la wilaya que M. Maaskri s’est recueilli à la mémoire des nombreux Algériens tombés en Martyrs, dans ces massacres restés impunis à ce jour. Le cortège officiel s’est dirigé par la suite vers la commune de Haïzer, à une dizaine de kilomètres au nord de la wilaya, où le premier magistrat de la wilaya a inauguré le carré des martyrs du village d’Izemouren, entièrement rénové. Le projet de sa réhabilitation a nécessité un budget de plus de 700 000 DA, débloqué par les services de la direction des Moudjahidine de la wilaya. Le deuxième projet inspecté au niveau de la commune de Haïzer, fut le futur siège de l’APC, dont le taux d’avancement des travaux avoisine les 35 %. La cagnotte globale de ce projet est estimée à plus de 35 millions de dinars. D’après le représentant du bureau d’étude, le nouveau siège devrait être réceptionné dès le premier trimestre 2016.
Coup d’envoi officiel de la campagne des semences
Le convoi officiel s’est rendu par la suite dans la commune voisine d’El-Asnam, où le wali a procédé à titre symbolique, à une jetée de semences dans un champ relevant de la ferme pilote « Boucharine ». Au cours de cette étape où des produits agricoles de la wilaya ont été exposés, le wali de Bouira a eu droit à des explications concernant la nouvelle campagne des semences 2015/2016 ainsi que les prévisions de récolte avancées par la direction des services agricoles (DSA). Ainsi, les services de la DSA de Bouira tablent sur une production de plus 71 267 quintaux de céréales (blé tendre et dur, orge et avoine) pour l’année, soit avec une augmentation de plus de 7 000 quintaux comparativement à l’année précédente. En dépit de toutes ces mesures incitatives, la production céréalière reste en deçà des attentes et cela est à mettre sur le compte, comme l’expliquent les ingénieurs de la DSA, d’un certain nombre de facteurs, parmi lesquels : le non-respect par les cultivateurs du processus technique de la céréaliculture, l’instabilité de conditions météorologiques, la faiblesse de la pluviométrie variant entre 250 et 230 mm durant certaines saisons et son impact négatif direct sur la culture en question, la faiblesse de l’apport hydrique des nappes phréatiques et des eaux souterraines destinées à l’irrigation régulière et continue des surfaces agricoles, la vétusté du matériel agricole et son non-renouvellement périodique et le manque d’aires et d’entrepôts de stockage de céréales. Des facteurs qui contribuent le plus souvent à revoir à la baisse les estimations préétablies avant la campagne de moissons-battages de l’été.
O.K.