Dans une déclaration rendue publique hier, la section syndicale de l’EPSP des Ouacifs affiliée à l’union générale des travailleurs algériens (UGTA), a mis en garde contre toute dérive et demande de faire preuve de vigilance suite aux mouvements qui ont ébranlé l’EPSP des Ouacifs ces derniers jours. «L’UGTA, en partenaire avisé appelle ses adhérents et sympathisants à faire preuve de vigilance et de clairvoyance, de ne pas se laisser prendre dans cette nébuleuse et de se tenir loin de toutes ces manœuvres périlleuses aux allurés carnavalesque. (…) L’UGTA met en garde contre toute dérive et chacun assume ses responsabilités si le conflit venait à sortir des murs de l’établissement», lit-on dans le document. Les rédacteurs soulignent que l’établissement a besoin de sérénité et de stabilité et ce, dans l’intérêt général. «L’établissement a besoin d’un climat serein, d’un débat constructif, bénéfique pour sa stabilité de progrès et de pérennité afin que son personnel puisse exercer sa noble profession qui est de servir le malade et rien que le malade», ajoutent-ils. Les signataires regrettent néanmoins la situation dans laquelle se retrouve leur établissement et accusent les fauteurs de troubles et de l’anarchie dans l’établissement à chaque fois que la stabilité s’est installée. «Comment expliquer tout ce mouvement et tout ce brouhaha. Le personnel se trouve aujourd’hui terni par toutes ces déclarations belliqueuses, ces scandales et autres luttes d’intérêts claniques aux dessins inavoués… Ce n’est guère de cela que notre établissement a besoin. Ce n’est pas de vous non plus qu’il a besoin, vous qui êtes les fauteurs de troubles à chaque fois que l’EPSP retrouve un semblant de stabilité», accusent-ils encore. Le même document rapporte également que «l’UGTA reste attentive à l’évolution de la situation et à la tournure que prendront les événements et assure de sa disponibilité à prendre part à toutes les bonnes initiatives, mais aussi à se placer en rempart contre toute velléité de nuire», menacent les syndicalistes.
A.G.