Le chef de daïra affiche ses ambitions

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Dernier à prendre officiellement ses fonctions, le chef de daïra de Bordj Khreis, M. Ahmed Abdi, a été installé hier. Au cours de la cérémonie d’installation, à laquelle ont assisté les autorités civile, militaire, les élus locaux et des citoyens du chef-lieu, le wali a présenté le nouveau responsable comme un modèle, tant par sa rectitude que par ses compétences. Licencié en science économique en 1990, il a exercé en qualité de chef de cabinet à Adrar entre 2004 à 2008, puis de 2008 à 2015 comme chef de daïra à Aïn Guezzam. Le wali a ensuite rappelé les relations qui s’étaient établies avec ce commis de l’État au temps où il était lui même secrétaire général de la wilaya de Tamanrasset, alors que l’autre était chef de cabinet. Tout en lui souhaitant beaucoup de succès et tout en l’assurant de son soutien indéfectible dans sa nouvelle mission, il a rappelé les efforts de l’Etat pour réussir le développement dans cette daïra qui avait particulièrement souffert de la double décennie noire. Mais tout ce qui a été fait jusqu’ici et dont on pouvait mesurer l’impact économique et social sur le terrain, n’était qu’une étape parmi les autres, a-t-il ajouté. Et si l’ancien chef de daïra a été loué pour le bond qu’il a fait faire à cette daïra, le second a été invité à embrayer sur la même cadence afin que l’effort enclenché dans le cadre du développement durable ne se relâche pas. «Il nous reste encore une grande étape à franchir pour atteindre nos objectifs», a-t-il conclu. Le président de l’APW a tenu, lui, à souligner le caractère hospitalier de cette daïra située à quelque 60 km au sud de Bouira, ainsi que ces hauts faits d’armes pendant la guerre de libération. En autres réalisations dont son chef-lieu peut s’enorgueillir aujourd’hui, l’élu local a cité la piscine et le stade synthétique dont a bénéficié Bordj Khreis. Ces projets n’étaient que des exemples parmi tant d’autres réalisés dans le cadre du développement. Alors que le nouveau chef de daïra a annoncé sa volonté à s’atteler, sans retard et sans relâche, à sa nouvelle tâche et a souligné sa disponibilité à pratiquer la démocratie participative de quel côté qu’elle se manifeste, un citoyen de Méghnine, une localité à 15 km au nord de Bordj Khreis, a réclamé le gaz de ville et dénoncé l’isolement faute de routes. Lui répondant, le wali a fait savoir que la localité la seule de la daïra à n’avoir pas encore bénéficié de cet avantage social (le gaz), figure dans le prochain projet qui est déjà inscrit. Concernant la route qui relie cette localité au chemin de wilaya, il a instruit l’APC à prendre en charge toutes les préoccupations de la commune par ordre de priorité. Pour rappel, la daïra de Bordj Khreis a été confrontée à plusieurs actes terroristes, notamment ceux de Oued Ghamra et le lieu dit El Kouhil. À tire de rappel, à Oued Ghamra, à cinq kilomètres au nord de Bordj Khreis, un convoi militaire tombait en 95 ou 96 dans une embuscade. Les terroristes embusqués ont assassiné 11 éléments dans les rangs des services de sécurité.

Aziz Bey

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