Communiquer c’est aussi du relationnel

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Le métier d’attaché de presse ou de communication dans le domaine du sport est quasiment inexistant. Hormis la DJS qui compte un attaché de presse récemment installé on n’accorde pas beaucoup d’importance à ce poste. Il faut vous montrez patient pour dénicher une information, telle que le déroulement d’une manifestation sportive, une rencontre nationale programmée dans l’une des infrastructures sportives de la wilaya. Il est très rare de recevoir une invitation pour la couverture d’une manifestation sportive sans dossier de presse ou autre détails. Pour tenter d’en savoir plus, il faut vous rapprocher de la direction, certes disponible et réceptive, mais les informations officielles ne sont pas autorisées à franchir le sérail que sous la tutelle du directeur. Alors qu’une cellule de communication est sensée faciliter la mission des uns et des autres, le journaliste en quête d’une information quelconque pour effectuer sa mission d’informer, risque de ne pas le faire objectivement à défaut de restriction d’informations. Même les manifestations sportives, les rencontres programmées sur le territoire de la wilaya, on passe souvent à côté faute d’information. L’importance de la présence d’un attaché de communication pour communiquer au journaliste l’information dont il a besoin, il doit être constamment en relation avec le journaliste et exercer la mission qui est la sienne, en l’informant fidèlement des événements sportifs et autres marquant le secteur, préparé et communiqué au cas de besoin un dossier de presse,…

Les ligues sportives, c’est selon…

Toutes les ligues des sports spécialisées dont le nombre a atteint les 20 ligues sont dépourvues du poste d’attaché de presse. Pire, un tour au niveau de la maison des ligues où sont concentrées une bonne dizaine de ligues spécialisées de wilaya, qu’on est déjà frappé d’entrée par les soit disant bureaux, des boites en aluminium, des coquilles fréquemment vides, hormis quelques présidents ou SG qui ne sont là que furtivement. Déjà leur contact avec les responsables d’associations sportives et autres clubs affiliés à leur ligue respective pour les informer du déroulement d’une compétition, un stage ou autre se fait par téléphone, que dire alors qu’on il s’agit de la presse. Il est rare qu’on soit sollicité pour la couverture d’un événement sportif, une compétition, un championnat. Si cela se fait, se sera selon votre relation directe avec un des membres de la ligue, un club et même un athlète.

C’est au journaliste de tisser ses sources et contacts

Si vous voulez suivre ou couvrir un événement sportif dans la wilaya, il faut que vous tissiez une souricière de contacts. Vous serez toujours sur le qui vive. C’est au journaliste d’aller chercher l’information. Il y a ce manque de réflexe de communiquer. Au cas où vous rater un RDV, on se permet alors de vous faire des reproches, alors qu’on vous a même pas sollicité ou informé. Il y a ce manque d’habitude dans la communication avec la presse. Pourtant, le citoyen a le droit de connaître et de suivre les événements sportifs, championnat, rencontres de football ou autres disciplines sportives qui se déroulent près de chez lui, et cela ne peut se faire par le travail du journaliste tout seul, qui ne peut être au four et au moulin. À défaut d’un attaché de presse, les ligues doivent alimenter leurs sites avec des informations actualisées et mises à jour. Mettre le journaliste sur la piste et c’est à lui de faire la suite et effectuer son travail d’informer de manière professionnelle. Pourtant la communication rime avec le sport, comme tous les autres secteurs d’ailleurs, ça va de pair, le public a le droit de connaître les clubs, les associations et athlètes qui se distinguent que ce soit dans sa wilaya ou ailleurs. Chacun doit assumer sa responsabilité et accomplir sa tâche de manière responsable et surtout professionnelle.

A. M’hena

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