Le transport vers la ville insuffisant

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Les habitants des quatre villages du douar d’Amdoun N’Seddouk (Ighil n’djiber, Seddouk Ouadda, Tibouamouchine et Seddouk Oufella), relevant de la commune de Seddouk, souffrent énormément du manque de transport.

Les usagers font des pieds de grues aux arrêts de bus, parfois durant des heures et ils ne savent pas à quel saint se vouer pour les sortir de ce problème qui s’aggrave de plus en plus. Et pourtant, il y a une année, la ligne Amdoun n’Seddouk- la ville de Seddouk- était bien servie avec un nombre de fourgons dépassant de loin la dizaine qui faisaient la navette. Aujourd’hui, il n’en reste plus que quatre bus, un nombre très réduit par rapport à la demande. Les travailleurs sont les premières victimes de cette insuffisance de fourgons car, ils doivent se lever tôt pour espérer trouver du transport, sinon ils seront contraints de recourir à une marche à pied, faisant de l’autostop ou prenant un taxi clandestin. Ces voyageurs ne savent pas à qui se plaindre pour voir renforcer cette ligne. «À l’APC, on nous répond que le transport ne relève pas de leur compétence et qu’il faut s’adresser à la direction des transports. En s’adressant à cette dernière, nous n’avons pas obtenu de réponse nous soulageant. Nous continuons donc à souffrir en silence», a déclaré un usager de Seddouk Oufella, qui ajoute que l’APC a négligé l’arrêt de bus situé en ville en refusant d’ériger un abribus pour se protéger de la pluie, du vent et du soleil. Pour connaitre les raisons de ce manque de transport sur la ligne Amdoun N’Seddouk-ville de Seddouk-, nous avons consulté un transporteur qui a récemment changé d’activité. «Je ne suis pas le seul à abandonner l’activité de transport pour aller travailler dans une entreprise. Certains transporteurs ont fait comme moi, d’autres sont sortis en retraite. Voila en principe ce qui a diminué la flotte des fourgons de transport de voyageurs sur cette ligne», a affirmé notre interlocuteur. Les voyageurs n’ont d’autres choix que d’attendre les bus allant de Beni Maouhe vers la ville de Seddouk ou Béjaïa lesquels marquent l’arrêt que quand ils ont des places vides, mais la plupart du temps ils affichent complet. «Les bus de Béni Maouche nous rendent un grand service en marquant des arrêts à Amdoun N’Seddouk. Mais le problème, les bus allant vers Béjaïa n’ont qu’un seul arrêt à la ville de Seddouk, situé à l’entrée. Donc, l’usager doit faire environ un kilomètre à pied pour rejoindre la gare routière se trouvant à l’autre extrémité de la ville. Ces transporteurs ont saisi le wali lors de sa visite à leur commune et ils leurs a promis de discuter ce problème avec les autorités de la commune de Seddouk», a ajouté cet usager. Heureusement que l’APC assure le transport pour les lycéens en utilisant les bus de la commune et en louant des bus privés. Pour les autres lignes, problème de transport est presque résolu grâce aux bus de Béni Ourtilane et de Beni Mouhli, deux communes de la wilaya de Sétif et Beni Maouche qui transitent par ce douar. Pas moins de sept bus privés et un public assurant la navette vers Alger et plusieurs aussi desservant Béjaïa font le bonheur des usagers des quatre villages du douar d’Amdoun N’Seddouk. La ligne Amdoun N’Seddouk-Akbou vient d’être dotée d’un bus de la commune de Beni Maouche qui assure la navette. C’est la chronique du transport dans le douar d’Amdoun N’Seddouk, avec ses hauts et ses bas.

L.Beddar

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