Comme nous l’avions, maintes fois, rapporté dans ces colonnes, la ville est souvent congestionnée par le passage des véhicules de gros tonnage qui transitent par l’avenue principale. Les autorités locales et les services concernés ont pris certaines mesures qui font que la circulation automobile commence à devenir un peu fluide. On citera le déplacement des arrêts de stationnements des fourgons souvent improvisés dans des endroits sensibles tels celui menant vers Boghni, celui vers Frikat et récemment celui en direction de Henia, d’El Anceur et d’Ath H’Niche ainsi que les taxis vers Aomar (Bouira) et même les fourgonnettes de transport urbain vers Boufhima. Cette opération de délocalisation de ces arrêts a soulagé Là aussi, on peut dire que même si leur respect n’est pas encore entier, car il y a toujours des automobilistes qui les » grillent », tout de même, nombreux sont ceux qui s’alignent sous le sceau d’être frappés par les verbalisations prévues dans le code de la route. Cependant, ce que tout le monde remarque ces derniers temps, est que les agents de police chargés de la sécurité routière sévissent dans tous ces endroits interdits aux stationnements. D’ailleurs, nombreux sont les automobilistes qui ont été verbalisés depuis le début du mois. » C’est une décision à sa place afin de mettre un terme définitivement à l’anarchie qui règne dans cette ville. Quand les deux côtés de la route sont occupés par des véhicules, comment deux bus qui se croisent vont-ils passer? », interrogera une personne une autre avec laquelle elle s’est attablée sur une terrasse d’un café au centre-ville. Depuis que les agents de l’ordre public eurent lancé cette chasse aux contrevenants, le problème des embouteillages a quelque peu diminué. Toutefois, il est toujours utile de redire que la réalisation de l’évitement qui n’a que trop duré est la seule solution qui mettra fin au calvaire des automobilistes parce que, parfois, aux heures de pointe, il faut prendre son mal en patience dès qu’on emprunte la route menant du technicum jusqu’au lycée Ali Mellah à la sortie de la ville. Et cela, bien sûr, dans les deux sens. Le déplacement des bus de leur arrêt au centre-ville à proximité du lycée Ali Mellah ainsi que des taxis vers Tizi-Ouzou est aussi une urgence.
A. O.