L'APC mobilisera-t-elle sa police des eaux?

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Est-ce-que cette fois-ci c’est la bonne? La question posée concerne cette « police des eaux » créée il y a, de cela, une année par l’APC de Tazmalt et ce, dans l’optique de gérer l’eau de la commune et de lutter contre la fraude. Or, force est de constater que cette « brigade » n’a pas, à notre connaissance, vraiment sévi sur le terrain pour des raisons qui nous échappent! La gestion de l’eau dans la commune de Tazmalt est assujettie à beaucoup de problèmes, dont la fraude et le « vol » de l’eau perpétrés par des consommateurs ingrats. «Le piquage illicite est légion, surtout dans les localités reculées, où le réseau de l’AEP est piraté sans pitié!», tonnait un élu de l’exécutif. Cependant, le dernier communiqué « pondu » par l’APC qui, apparemment, veut mettre les fraudeurs devant leur responsabilité est très ferme et même menaçant envers ces « mauvais payeurs », qui pompent l’eau sans payer ou qui le gaspillent sans aucune vergogne. En effet, l’APC a placardé ces derniers jours, un communiqué dans lequel elle met en garde les abonnés formels et informels quant au mauvais usage de l’eau potable. Ainsi, les autorités communales informent les habitants de la commune de la création d’une police des eaux qui « va sévir sur le terrain en contrôlant le réseau de l’AEP ». L’APC, avec un ton ferme, menace les fraudeurs et les contrevenants de les traduire, manu militari, « devant la justice en cas où des preuves de fraude sont avérées sur le terrain ». Les autorités communales informent les citoyens de la municipalité que « les éléments de la police des eaux vont effectuer des sorties régulières sur le terrain afin de contrôler et de relever d’éventuels dépassements (…) ». Les sanctions peuvent être très lourdes, selon toujours le communiqué de l’APC, qui prévoit même « l’emprisonnement, comme le stipule l’article 350 du code pénal ». Les fraudeurs auront, le cas échéant, à s’acquitter de toutes les factures non-payées avec « effet rétroactif à partir de l’année 2010 ». «Le piquage illicite, l’arrosage des jardins, le lavage des trottoirs, des voitures,… sont autant d’actions qui sont interdites dorénavant car, l’eau de l’AEP est strictement d’usage domestique», lit-on dans ledit communiqué. Reste à savoir si l’APC sévira, réellement, sur le terrain par l’intermédiaire de « sa » police des eaux ou s’agit-il, dans ce cas-là que d’un coup d’épée dans l’eau. Wait and see!

Syphax Y.

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