Le chef de daïra et le P/APC séquestrés

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Alors que la cérémonie officielle de la célébration du 61ème anniversaire du déclenchement de la révolution venait juste de s’achever, les autorités locales de Tizi-Gheniff, à savoir le chef de daïra, en l’occurrence M. Ahmed Mekki, et le président de l’APC, M. Saïd Mansour, ont immédiatement rejoint le siège de l’APC pour rencontrer les représentants des résidents de la cité dite « gendarmerie ».

Ces derniers, depuis le début de la semaine écoulée, ne cessent de réclamer un accès adéquat à leurs nouvelles habitations, comme nous l’avions déjà rapporté en temps opportun, dans nos éditions précédentes. Alors que les discussions s’engagèrent, les autorités locales tentent vainement de faire comprendre à leur vis-à-vis qu’ils n’avaient aucun pouvoir d’annuler l’acte de vente du lot, acquis par un investisseur à l’intérieur de la zone d’activité mais qui coïncide avec sa proximité avec ces quatre nouveaux bâtiments, totalisant quatre vingt logements dont le site était auparavant un bidonville, rasé en 2002. Campant sur leur position, à savoir l’annulation pure et simple de cet acte de vente et l’aménagement d’un chemin vers leurs habitations, les représentants des résidents de la cité «gendarmerie», au nombre de sept (7), refusèrent catégoriquement toutes les solutions proposées par les autorités locales et décidèrent de quitter la table des négociations pour se retrouver à l’extérieur avec leurs voisins qui ont décidé de la fermeture du portail du siège de l’APC, tout en séquestrant les chef de daïra, le P/APC et les membres de l’exécutif communal présents. Néanmoins, toujours devant le portail cadenassé le chef de la sûreté de daïra, aidé de ses éléments, n’hésitèrent pas, dans une méthode d’approche, à prendre attache avec les membres des représentants des résidents de ladite cité afin de libérer, le plus vite possible, les responsables séquestrés sans avoir à recourir à d’autres moyens que les moyens pacifiques. C’est, ainsi, qu’aux environs de seize heures et après six heures de séquestration, furent autorisés à sortir les autorités locales. «Nous avons reçu l’assurance que nos représentants seront reçus, demain, à la wilaya», nous déclarent nos interlocuteurs.

Essaid Mouas

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