Début timide de la campagne de labourage

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Certes, les travaux champêtres ont reculé ces dernières années dans les différentes localités relevant de la commune de Chorfa et ce, à cause des changements intervenus dans le mode de vie des citoyens. Néanmoins, cela n’empêche pas des propriétaires terriens de travailler leurs glèbes quand la nécessité l’indique. Il s’agit du labourage des terres que nous avons constaté ces jours-ci, dans quelques champs attenant les RN26 et 15, lesquelles passent par la municipalité de Chorfa. Des paysans s’affairent à retourner le sol par araires tractés. Les dernières pluies qui se sont abattues ont rendu le sol friable, donc facile à labourer. Cette opération cruciale pour les plantations, notamment les arbres fruitiers comme les oliviers-arbres dominants sur la plupart des surfaces agricoles à Chorfa- apporte ses bénéfices, en ce sens que l’eau des pluies, en tombant sur les sillons creusés, sera absorbée par le sol au lieu de ruisseler et d’aller vers les ravins et les rivières sans profiter aux végétaux. Donc, cette pratique millénaire, le labourage en l’occurrence, ne peut qu’être salutaire pour l’agriculture, et la rétention de l’eau dans les glèbes constitue une manne pour les cultures. Toutefois, beaucoup de citoyens avertis pensent que les inondations, survenant à chaque pluie diluvienne, seraient dues à ces terres laissées en jachère, lesquelles ne retiennent plus les eaux torrentielles qui finissent par envahir les routes, les habitations et les rues. Sur un autre registre, le travail de la terre balise le terrain à une autre campagne qui n’est autre que la cueillette des olives, laquelle interviendra d’ici quelques semaines. En effet, les propriétaires des oliveraies débarrassent leurs terres des herbes et des branches sèches, en nettoyant sous les oliviers, afin de faciliter la récolte qui s’annonce bonne. Cependant, il est à relever ce constat pour le moins affligeant qui se rapporte au laisser-aller et à la négligence de beaucoup d’oliveraies par leurs propriétaires. La plupart des oliviers sont laissés sans aucun entretien ni irrigation, ils ne bénéficient pas de taille ni de greffage. Quelques propriétaires ingrats de la région se rendent dans leur oliveraie, récoltent et s’en vont pour ne revenir qu’à la prochaine campagne oléicole.

Y. Samir.

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