L’échangeur de Taboukert livré partiellement

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Après plusieurs mois de retards, l’échangeur de Taboukert est désormais «praticable». Les véhicules peuvent, en effet, l’emprunter même si le projet n’est pas livré en sa totalité. Un «semi-fini» qui ne manque pas d’exposer les automobilistes au danger. L’échangeur de Taboukert, dans la localité de Tizi-Rached, devait être réceptionné pour le mois de septembre dernier, selon les affirmations du responsable du secteur des travaux public de la wilaya de Tizi-Ouzou, mais la date a une fois de plus été reportée et ce n’était qu’à la fin du mois d’octobre que les véhicules ont été autorisés à l’emprunter. Praticable, l’échangeur l’est en effet, seulement, à part les bretelles, rien d’autre n’a été réalisé. Une situation qui risque fort de mettre en danger les automobilistes. Ainsi et après avoir mis fin à une solution provisoire mise en place pour permettre aux usagers de la route reliant la nouvelle autoroute (la RN12 dédoublée) et l’ancienne, voilà qu’un nouveau danger guette ces derniers. Pour rappel, étant donné que le projet de dédoublement de la RN12 en axe autoroutier avait été livré sans l’échangeur, les automobilistes doivent obligatoirement traverser une des voies de l’autoroute. Une «intersection» précaire et momentanée aménagée, mais combien dangereuse, exposant ainsi la vie des usagers de la route au risque de tomber face à face avec un autre véhicule venant du sens inverse. Cet endroit a, d’ailleurs, enregistré un nombre important d’accidents. En effet, il ne se passe pas une semaine sans qu’un accident ne soit signalé à ce niveau de l’autoroute. Le grand projet de dédoublement de la RN12 en axe autoroutier, qui contient un nombre important d’ouvrages d’art, est finalisé dans sa plus grande partie sauf l’échangeur de Taboukert qui piétine encore. Actuellement, la structure en béton posée là depuis longtemps sans aucun autre «support», s’est vue par la suite conforter par la réalisation des bretelles. Ces dernières ont été réalisées plusieurs mois après. Accessible, l’ouvrage demeure cependant risqué. Ceci, étant donné que la séparation des deux voies distinctement, dédiées chacune à un sens de circulation, n’a pas encore été faite. Sur une route à circulation rapide et qui plus est un échangeur, la situation peu facilement livrer les automobilistes au danger des accidents. D’autre part, même les barrières de sécurité qui doivent normalement être installées sur les accotements n’y sont pas. Un autre point en moins pour la sécurité routière à ce niveau là. Autre lacune, la transition au niveau du barrage fixe de la gendarmerie, installé sur l’intersection vers Aït Oumalou, n’est pas encore aménagé du moins pas comme il se doit. La situation ne manque, d’ailleurs, pas d’interpeler les usagers qui transitent par cet échangeur. Même après plusieurs jours de «la livraison» de la chaussée, les finitions n’ont pas encore été apportées à l’ouvrage. Chose qui ne manque pas de susciter la colère de certains citoyens qui parlent de «travaille bâclé», attendant avec impatience l’intervention de l’entreprise chargée de la réalisation du projet afin de parachever son ouvrage avant l’hiver. Car l’arrivée de la saison hivernale avec ses grosses chutes de pluies ne ferra qu’empirer

Tassadit Ch.

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