Les enseignants de l’école primaire Larbi Tebessi protestent

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Les enseignants de l’école primaire «Larbi Tebessi» du centre-ville de Bouira ont entamé hier, un mouvement de protestation, et ce, afin de dénoncer la fermeture du portail principal de l’établissement, par les habitants d’un quartier mitoyen. Les enseignants protestataires affirment que les habitants dudit quartier ont procédé à l’installation d’un nouveau portail métallique, bloquant ainsi la principale sortie de cette école. Dans leur déclaration, les enseignants affirment que l’accès en question est réservé à la sortie des élèves dont le nombre dépasse les 900 élèves, ainsi que pour les véhicules de service. Toujours d’après le même document, ils affirment que leur établissement ne dispose que d’une seule autre issue, jugée trop exigüe pour contenir le flux des élèves à chaque entrée et sortie des classes. Le même accès constitue même un danger pour les élèves, vu qu’il donne directement vers la voie publique. «C’est une véritable prise d’otage. Même les voitures et les ambulances n’auront plus d’accès avec cette fermeture !», nous dira, mécontent, un enseignant de l’école en question. «Dans la matinée d’hier et à notre grande surprise, nous avions découvert ce nouveau portail qui bloque l’accès à notre école. Les élèves et pendant plusieurs minutes sont restés sur la voie publique et l’administration était obligé d’ouvrir l’ancienne petite porte. Résultat : nous avions perdu plus de 30 minutes de cours !», nous dira une autre enseignante, qui s’interroge si les habitants de ce quartier ont eu une autorisation auprès des services de l’APC pour l’installation de ce portail : «Ils veulent sécuriser leur quartier, nous les comprenons, mais ils ne vont pas quand même prendre en otage toute une école ?!». Les enseignants affirment, par ailleurs, qu’une assemblée générale qui les regroupera avec les parents d’élèves, se tiendra dans l’après-midi, et ce, dans le souci de mettre la lumière sur cette situation. «Pour l’instant, nous ne sommes pas en grève, mais si la situation perdure, nous n’aurons plus le choix, car c’est la sécurité des élèves qui est remise en cause», affirment les enseignants.

O. K.

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