Il est impensable de concevoir qu’en 2015, on parle encore du problème de gaz de ville à Larbâa Nath Irathen, surtout quand on sait que l’État a mis tous les moyens nécessaires pour régler définitivement ce problème au niveau de cette localité.
Mais malheureusement, cette commodité reste une chimère inaccessible, voire un cauchemar, pour certains citoyens qui risquent de passer un autre hiver au froid, quand on sait qu’au niveau du chef-lieu de ladite localité plusieurs maisons et de magasins ne sont pas raccordés à ce jour. En effet, au niveau de la rue Colonel Amirouche, un pâté de maisons mais aussi de magasins ne sont toujours pas raccordés au gaz naturel, alors que normalement ils devaient l’être depuis belle lurette. Ce qui les irritent encore plus c’est que sur la même rue (colonel Amirouche), le problème ne se pose pas, car, nous dira un habitant, «l’ensemble des habitations situées sur la rue colonel Amirouche sont raccordées alors que nous, situés juste en face, nos habitations ne sont pas raccordées. Pire encore, elles risquent de ne pas l’être avant longtemps».
Plusieurs habitants et de commerçants nous interpellent pour crier leur désarroi et leur calvaire, mais aussi pour dénoncer cette injustice ! Un des locataires nous dira : «Juste en face, ils ont fait tous les travaux nécessaires et les habitants sont tranquilles alors que nous, nous sommes toujours pas pris en charge. Pire encore, l’APC avait fait des travaux, rénové les trottoirs et refuse de toucher une bribe de trottoir». Poursuivant sur la même lancée, un autre habitant nous dira : «C’est le monde à l’envers ! Pourquoi ils n’ont pas fait les travaux avant d’achever les trottoirs ? C’est de leur faute et non pas la nôtre, maintenant ils doivent assumer et régler notre situation. Plus grave encore, quand on est allé voir les responsables de l’APC, ils nous ont répondu que notre demande est refusée et si quelqu’un s’aventure pour toucher le trottoir, il risque d’être poursuivi en justice. Alors depuis, nous vivons un calvaire, surtout quand on sait que le problème vient de l’APC et non pas de la Sonelgaz. Car, cette dernière est prête à faire le nécessaire, à condition d’avoir l’aval de l’APC. Aujourd’hui, nous ne savons pas quoi faire ni à qui se plaindre, tellement la situation est compliquée pour nous. Nous interpellons les autorités locales de prendre notre situation en main et de régler le problème avant l’hiver qui pointe déjà son nez».
En fin, que se soit la faute de l’APC ou des citoyens, le problème reste posé à savoir est-ce que ces derniers seront raccordés avant l’hiver ou passeront un autre hiver sans cette commodité indispensable ?
Y. Z.
