La section du Front des Forces Socialistes de la commune d’Iferhounène nous a remis, hier, par le biais de son 1er secrétaire, Chérif Azouaou, une déclaration affichée dans plusieurs sites de la ville. Une déclaration dans laquelle elle dénonce l’attitude du P/APC.
«À l’occasion de la veillée commémorative du 61ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du 1er novembre 1954, organisée à bibliothèque communale d’Iferhounène en présence de jeunes et de moudjahidine, et lors d’une prise de parole de M. Aït Said Hamid, usant de son rang de président de l’APC, s’est arrogé le droit de détourner l’événement de sa vocation, en adoptant une attitude et un comportement indigne et scandaleux en s’attaquant gratuitement aux militants et élus locaux du FFS, comme il s’est attaqué aussi à la personne du président de l’APW, M. Hocine Haroun, avant de s’en prendre, de manière virulente, au leader historique, M. Hocine Aït Ahmed», lit-on dans la déclaration. Les rédacteurs du document ajoutèrent : «M. Aït Said Hamid persiste dans ses attaques où tout le monde, y compris les officiels, a eu droit à ses excès de colère ! Tous ces dépassements dangereux étaient perpétrés en présence du chef de daïra et celui de la sureté !». En outre, les auteurs de la déclaration rappelèrent que «M. Aït Said Hamid qui se fait passer pour un maître dans l’art de la propagande, du dénigrement et de la vulgarité gratuite, n’est autre que l’ancien candidat du parti unique (FLN), version 1985 et dont l’élection au poste de 1er vice président avait coïncidé (curieusement) avec l’arrestation d’opposants, en l’occurrence Said Khellil, Ferhat M’henni, Mokrane Ait Larbi… Ces derniers étaient tous de même génération que le sieur Ait Said, mais contrairement à eux, il avait choisi à cette époque de servir dans le camp adverse : le FLN ! Cette fierté de bien servir était nettement plus claire lors des émeutes du printemps noir de 2001 ! Et comme le ridicule ne tue pas, il s’autoproclame champion de l’opposition, ainsi il ose s’attaquer à ses anciens pairs du FLN, qui, contrairement à lui, n’ont pas changé de veste !». Par ailleurs, la section du parti de Hocine Aït Ahmed se pose la question pour rappeler à l’opinion (famille politique du maire en question), tout en donnant les réponses. «N’a-t-il pas occupé grâce au FLN, sa véritable famille politique, un poste clé dans l’ancien SOGEDIA (ONACO), où il avait régné dans le créneau de denrées alimentaires (café huile, sucre) en véritable Hadj B. ? Reconverti par la suite à la vente de boissons alcoolisées et autres ventes de… le revoilà devenu richissime, le pauvre !», soulignent les auteurs du papier. À cet effet, dans leur écrit, ces derniers condamnent vigoureusement, au nom de la section FFS d’Iferhounène, «le détournement de l’événement du 1er novembre à des fins électoralistes (Sénatoriales ) par M. Aït Said, qui se proclame d’ores et déjà sénateur, mais à défaut de gagner celles-ci, il a promis de se représenter aux futures municipales en mode ‘NON-STOP’ en tant que tête de liste RCD». La missive ajoute plus loin : «Le FFS qui décide d’alerter les autorités judiciaires quant à sa gestion des affaires publiques, prend à témoin l’opinion publique et les pouvoirs publics quant aux conséquences fâcheuses pouvant y survenir ! Néanmoins, nous reconnaissons à M. Aït Said son côté burlesque en ce sens qu’il est le champion du folklorisme politique !». En conclusion, les auteurs de la déclaration citent : «Qui mieux que le poète pour illustrer la folie, l’incivisme et la bassesse : ‘Lehdaqa yid-s yennugh Ma Dlekvih yettzux yessen-as’. On ne peut plus claire !».
A.M.