L’heure des regrets

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Meilleure équipe de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique, l’USM Alger a échoué au point d’arrivée de la prestigieuse compétition face au TP Mazembe (RD Congo), après avoir raté complètement la première manche à domicile (2-1) et de s’incliner de nouveau dans le « chaudron » des « Corbeaux » (2-0), dimanche à Lubumbashi. Les Usmistes ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes, alors qu’ils avaient la possibilité de réussir leur première finale continentale de l’histoire, s’ils avaient bien négocié le match aller dans leur fief préféré du stade Omar Hamadi de Bologhine. « Je pense que nous avons raté le coche lors du match aller. Mes joueurs ont été meilleurs sur tous les plans, seulement l’arbitrage nous a joué un mauvais tour, étant donné qu’il n’y avait pas penalty sur l’action du premier but », a regretté amèrement l’entraîneur des Rouge et Noir de la capitale, Miloud Hamdi, à l’issue de la rencontre retour.

Même sentiment chez le président Usmiste, Rebouh Haddad, lui aussi convaincu que les siens sont vraiment passés à côté d’un véritable exploit, même s’ils avaient en face une formation mieux armée en matière d’expérience.

« C’est la première fois depuis sa création en 1937 que l’USMA arrive en finale de la Ligue des champions. Certes, le fait d’arriver à ce stade de la compétition est un exploit en lui-même, mais personnellement je reste persuadé que nous sommes passés à côté d’une consécration méritée au vu de notre parcours, notamment lors de la phase de poules (l’USMA a gagné cinq matchs de suite contre une défaite, ndlr) et en demi-finales où nous avions écarté une grande équipe soudanaise d’Al-Hilal (2-1 à Omdurman et 0-0 à Alger, ndlr) », a-t-il dit. Et si les protégés de Hamdi avaient présenté un visage terne en finale aller devant leurs supporters, ce qui leur a coûté la défaite, ils ont le mérite d’y avoir cru jusqu’au bout, comme l’atteste leur belle prestation sur le terrain du TP Mazembe, dans une rencontre où tous les paramètres jouaient pourtant en défaveur des gars de Soustara. Même l’entraîneur de la formation locale, le Français Patrice Carteron, a reconnu, en conférence de presse d’après-match, que son adversaire a été de loin meilleur dans cette deuxième manche, rendant impuissants ses joueurs, notamment lors de la première mi-temps.

« Nous avons battu une bonne équipe de l’USMA qui a mieux joué par rapport au match aller.

Elle nous a causé beaucoup de problèmes, notamment en première mi-temps où mes joueurs étaient tout simplement crispés au vu de l’effervescence qui s’est emparée de la ville pendant toute la semaine, provoquant une grosse pression au sein du groupe », a déclaré l’ancien défenseur de l’AS Saint-Etienne.

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