Rendant, hier, une visite à notre rédaction, le groupe d’enseignants c’est étonné de la répartition de ces postes. « Comment se fait-il que notre wilaya n’a reçu que 15 postes, pour l’année scolaire 2008-2009, alors que la wilaya de Tizi-Ouzou possède 81 postes budgétaires », s’interroge-t-il. C’est un nombre qui, précisent les enseignants, n’est pas suffisant pour l’enseignement moyen et encore moins pour le secondaire. A titre d’exemple, ils ont cité l’établissement secondaire Gouizi-Saâid », situé au centre-ville du chef lieu, qui n’a que de deux enseignants pour la langue amazighe. « C’est malheureux », tonnent-ils. Ils interpellent la tutelle afin de leur octroyer des cycles de formation pédagogique et éducative, en la matière, comme pour les autres enseignants des différentes matières, à savoir la langue française, la philosophie et autres…Un autre problème soulevé par ces enseignants, est celui des parents qui démotivent leurs enfants « dévalorisant la langue ». « au lieu de nous aider dans notre combat, ils nous mettent des entraves dans notre travail », déclarent-ils avec regret. Quant à la question des contractuels, nos interlocuteurs, suggèrent que la tutelle trouve des solutions définitives à leur situation. « Nous revendiquons leur intégration dans le corps éducatif », soulignent-ils.
Nabila Bel